Quelle citadine acheter en 2025 ? La Référence 2025 est la Renault 5 électrique

Une silhouette familière, un style unique et fabuleux

La Renault 5 fait partie de ces noms évocateurs. Si vous avez roulé un jour dans une R5 d’époque, vous vous souvenez certainement de cette bouille ronde et de ces dimensions passe-partout. La nouvelle R5 E-Tech reprend quelques clins d’œil à son aînée, tout en adoptant des lignes contemporaines : des feux redessinés, une face avant plus expressive, et une découpe de toit qui évoque l’esprit « citadine polyvalente ». L’héritage stylistique est donc présent, mais modernisé, donnant à cette R5 un style unique et fabuleux.

Contrairement à certaines concurrentes qui prétendent réinventer l’automobile en ajoutant des gimmicks à n’en plus finir, la Renault 5 E-Tech parvient à rester simple. Une simplicité apparente, néanmoins appuyée par des détails bien pensés : poignées affleurantes (ou presque), projecteurs à LED et jantes qui ne passent pas inaperçues. Le but n’est pas de faire rougir les supercars, mais de séduire le conducteur urbain qui recherche une voiture capable de se faufiler sans trop d’encombre.

Une plateforme conçue pour la ville… et au-delà

Pour décrocher le titre de Citadine de Référence 2025, la nouvelle Renault 5 n’a pas misé sur un simple coup marketing. Derrière la carrosserie, on trouve une plateforme technique élaborée pour l’électrique, issue de l’expérience acquise par Renault avec la Zoé et la Mégane E-Tech Electric. Les ingénieurs ont retravaillé l’architecture pour obtenir un empattement suffisant, assurer une bonne répartition des masses et accueillir une batterie logée sous le plancher. L’objectif : optimiser l’espace à bord, la stabilité sur la route et la maniabilité en ville.

En pratique, cette R5 E-Tech se révèle agile quand il s’agit de slalomer entre les trottoirs, les cyclistes un brin kamikazes et les sens uniques alambiqués. Le rayon de braquage facilite les manœuvres de stationnement dans ces places taillées pour des véhicules antédiluviens, et la direction s’avère précise, sans exagération. Sur route, le confort est préservé grâce à des suspensions bien calibrées, tout en assurant un minimum de dynamisme. Les amateurs de petites GTI regretteront peut-être l’époque du coup de pied aux fesses, mais la progressivité du couple électrique — disponible dès les bas régimes — saura leur arracher un sourire.

Des performances taillées pour la vraie vie

Avec la R5 E-Tech, on ne cherche pas forcément le chrono sur circuit. On privilégie une conduite efficiente et une souplesse appréciable dans la jungle urbaine. Le moteur électrique avoisine les 100 kW (selon les versions), ce qui confère à cette citadine une bonne relance au feu rouge et une aisance certaine sur voies rapides.

L’autonomie annoncée tourne autour de 350 km en cycle WLTP (variable selon la configuration de batterie choisie), ce qui suffit largement pour un usage quotidien. Les trajets domicile-travail se font en toute sérénité, et on peut envisager quelques excursions hors de la ville sans passer systématiquement par la case recharge. Lorsque vient le moment de se brancher, la batterie supporte des puissances de charge rapide (couramment 100 kW), ce qui permet de récupérer une portion significative d’énergie en moins de 30 minutes, histoire de ne pas trop s’attarder sur l’aire d’autoroute.

Quatre places et un poste de pilotage qui donne envie de conduire

Oublions la vieille idée que les citadines électriques ne sont que des boîtes à chaussures dépourvues d’habitabilité. La Renault 5 E-Tech accueille sans peine quatre personnes. Certes, sur le papier, elle peut transporter un cinquième passager, mais il sera peut-être moins ravi de prendre la place centrale à l’arrière. Pour les quatre occupants, l’espace aux jambes et la garde au toit restent corrects, même si le gabarit reste celui d’une citadine.

Du côté du conducteur, le poste de pilotage se montre accueillant. L’écran d’infodivertissement prend place au centre de la planche de bord, tandis que le tableau de bord numérique concentre les informations essentielles (vitesse, état de la batterie, etc.). Les commandes tombent facilement sous la main. La console centrale évite la multiplication de boutons incohérents, tout en laissant de la place pour quelques rangements. L’ambiance est résolument moderne, sans virer dans la surenchère de gadgets.

Multimédia et aides à la conduite : simples et efficaces

La R5 E-Tech embarque un module multimédia qui s’inscrit dans l’ADN Renault : ergonomique et relativement intuitif. On y trouve la connectivité smartphone, pour ceux qui aiment projeter leur application de navigation ou leur playlist sans trop d’efforts. Les aides à la conduite (ADS) comprennent, entre autres, un régulateur adaptatif, l’alerte de franchissement de ligne et la surveillance des angles morts (selon la finition).

L’esprit ici, c’est de disposer d’outils qui facilitent le trajet en ville ou sur voie rapide, sans avoir l’impression de piloter une navette spatiale. Une simple pression sur l’écran tactile et c’est parti. Le conducteur garde la main en permanence, ce qui évite les surprises dans les embouteillages.

Gamme, équipements et bonus « made in France »

Renault propose plusieurs niveaux de finition, chacun visant un public différent. La version d’entrée de gamme (dont on taira le nom exact pour éviter toute confusion avec les appellations commerciales) offre l’essentiel : climatisation, écran tactile, aides à la conduite de base. En montant en gamme, on accède à des jantes plus travaillées, des teintes de carrosserie spécifiques et un système sonore plus évolué.

Côté prix, la gamme débute aux alentours de 25 000 euros (hors bonus et selon la batterie choisie), et peut grimper jusqu’à 32 000 euros ou plus pour les versions mieux équipées. Toutefois, la production française de cette R5 E-Tech permet d’accéder à un bonus écologique qui soulage un peu le banquier. L’assemblage hexagonal contribue à la préservation d’emplois locaux (un joli argument lors des discussions familiales), tout en limitant l’empreinte carbone associée au transport depuis d’autres continents.