Volkswagen T-Roc Cabriolet Edition Karmann : l’appel de l’air libre en série limitée

Un hommage à la collaboration Volkswagen-Karmann

Pour bien comprendre cette édition, il faut remonter à 1950 : Karmann et Volkswagen ont alors uni leurs savoir-faire pour produire des modèles décapotés ou coupés en petites séries. Citons la Karmann Ghia, la Golf Cabriolet ou encore l’Eos, tous passés entre les mains expertes de Karmann. Aujourd’hui, c’est le T-Roc Cabriolet qui reçoit son « label » Karmann, histoire de rappeler que, même à l’ère des SUV, un toit qui s’efface sur simple pression reste possible. Seulement 101 exemplaires sont mis en vente en France, une façon de dire « dépêchez-vous » à tous ceux qui penchent pour les véhicules à la production ultra-limitée.

Une robe Gris Ascot et des accents noirs

En termes de style, le T-Roc Cabriolet Edition Karmann reprend la finition R-Line, qui se distingue déjà par un châssis sport et une direction progressive. Volkswagen a ensuite ajouté un Pack Design Black : baguettes noires, coques de rétroviseurs noires, monogramme T-Roc en noir « Deep Black », poignées de porte noires et spoiler arrière dans le même ton. La carrosserie se pare d’un Gris Ascot, un coloris spécifique qui se veut sobre, en jouant sur l’élégance discrète. Jantes de 19 pouces (« Misano » gris volcan) incluses, on obtient un cabriolet au look légèrement ténébreux, tout en conservant l’ADN esthétique du T-Roc. Comme on pouvait s’y attendre, le logo « Karmann » figure sur les ailes avant et à la base du volant multifonction pour signer cette série particulière.

À bord : sellerie cuir, aides à la conduite et ambiance R-Line

Quiconque a déjà roulé décapoté sait qu’on préfère disposer d’un intérieur confortable : la météo n’est pas toujours clémente, surtout chez nous. Le T-Roc Cabriolet Edition Karmann embarque une sellerie cuir « Vienna », offrant des appuis lombaires réglables électriquement. Les passagers avant bénéficient d’un pack hiver (sièges chauffants, volant chauffant, gicleurs à dégivrage automatique). Rien de superflu pour qui a déjà senti la fraîcheur matinale piquer le bout des doigts en plein mois d’octobre.

Côté infodivertissement, Volkswagen inclut le système « Discover Pro » avec écran tactile, commande vocale et navigation intégrée. Pour les longs trajets, l’assistant de conduite semi-autonome Travel Assist s’occupe de maintenir la trajectoire dans la voie, d’ajuster la vitesse et d’assister le changement de voie. Une façon de garder un œil sur le paysage, tout en gardant les mains sur le volant (plus ou moins). Les phares matriciels IQ.LIGHT promettent un faisceau ajusté en fonction des conditions lumineuses et du trafic, évitant d’éblouir les véhicules croisés. Quant à la caméra de recul « Rear Assist », elle fournit des repères visuels pratiques pour éviter de heurter un muret pendant les manœuvres.

Une seule motorisation, mais un combo efficace

Le choix mécanique est limité, puisqu’on parle d’un bloc essence 1.5 TSI de 150 ch, associé à la boîte DSG7 à double embrayage. Sur le papier, ça ne permet pas d’atteindre les performances d’une sportive, mais pour se promener cheveux au vent, c’est largement suffisant. L’intérêt d’un T-Roc Cabriolet, c’est justement de privilégier la détente plutôt que la frénésie. La puissance modeste garantit une consommation maîtrisée, à condition de ne pas trop chatouiller l’accélérateur. On apprécie en ville, où l’on profite de la souplesse de la boîte automatique, et sur route, pour une conduite tranquille en admirant le paysage.

Un ticket d’entrée à 55 000 euros

Affiché à 55 000 euros, ce T-Roc Cabriolet « Edition Karmann » impose un certain budget, mais il vient se placer en haut de la gamme. On y retrouve toute l’équipementerie de la finition R-Line, avec en plus les spécificités Karmann (peinture Gris Ascot, sellerie cuir, jantes 19 pouces grises, détails noirs). Les 101 exemplaires destinés à la France seront exclusivement disponibles sur stock dans le réseau Volkswagen, ce qui sous-entend que si vous tardez trop, vous risquez de vous retrouver à contempler ce cabriolet seulement en photo.

Évidemment, on est en droit de préférer un coupé plus sportif, ou de rêver d’un roadster biplace léger. Mais en ces temps où les décapotables se raréfient dans les gammes des constructeurs, il faut reconnaître que Volkswagen mérite un salut amical pour maintenir l’offre de cabriolets, a fortiori sur un SUV compact. Ce créneau n’est pas le plus représenté, et pourtant, l’envie de rouler sans toit traverse les époques. Si vous cherchiez un véhicule familial ou polyvalent, capable de vous donner une petite dose de vitamine D en plein trajet, ce T-Roc Cabriolet répond à l’appel.

Une histoire qui se prolonge

Le T-Roc, c’est plus d’un million d’exemplaires vendus depuis 2017, preuve que l’allemand a su trouver un public. Puis, en 2019, la déclinaison Cabriolet est arrivée, afin de proposer quelque chose de différent dans un segment assez confidentiel. Loin d’être un simple gadget, ce crossover décapotable se présente comme un modèle un peu à part, qui dispose tout de même des systèmes d’assistance et de la dotation numérique (Digital Cockpit) d’une berline haut de gamme de la marque.

De quoi envisager des trajets un brin plus ludiques, car oui, conduire un cabriolet n’est pas réservé à une poignée d’esthètes. Personnellement, je trouve que tout le monde devrait rouler en cabriolet au moins une fois dans sa vie. Se poser à un feu rouge en écoutant le chant des oiseaux (ou le doux ronron d’un scooter qui vous double), c’est un luxe simple, mais qui transforme les trajets quotidiens.