Les nouveautés d’abord présentées sur écran géant, traversaient ensuite la salle de conférence avant de s’offrir aux regards curieux de la Presse internationale, en se postant sur un immense trèfle, dont l’histoire mérite d’être contée.
Le Quadrifoglio ou trèfle à quatre feuilles, le porte bonheur bien connu, apparaît pour la première fois en 1923 sur les flancs de la voiture de Ugo Sivocci, vainqueur de la Targa Florio. Pour célébrer cette première grande victoire internationale, toutes les Alfa Romeo de compétition vont arborer le trèfle vert sur un fond triangulaire blanc. En 1963, il déborde du monde de la course pour venir orner les flancs des modèles de série les plus sportifs de la marque, tels que la berline Giulia TI Super, puis les coupés GTA. Enfin, à l'aube des années 80, le Quadrifoglio devient un label au sein de la gamme pour désigner les versions les plus sportives.
Ainsi, les Mito et Giulietta Quadrifoglio, perpétuant les valeurs de la marque : de style, de performance et de dynamisme, entendent poursuivre le renouveau entamé avec l’arrivée récente de la 4 C.
Les deux nouvelles Quadrifoglio Verde qui arrivent en France en ce moment, ont pour mission de porter haut le meilleur de la tradition Alfa Romeo, en termes de performances dynamiques, sans compromis en usage sportif mais parfaitement adaptées à une utilisation quotidienne. Les responsables de la définition des produits Alfa Roméo ont démontré que beaucoup d’efforts avaient été consentis pour améliorer des modèles déjà excellents.
Une Giulietta fort dynamique
Pour tous les amateurs de voitures, Alfa c’est d’abord un moteur et une sonorité. Les concepteurs de la Giulietta quadrifoglio verde ont tenu à respecter cette tradition non écrite et, ont opéré un travail très scientifique pour que la musique du moteur s’inscrive dans la lignée des moteurs si caractéristiques en termes de son, comme ceux des glorieuses GTA, notamment. Succès assuré, avec en plus une motorisation exclusive à savoir le nouveau bloc tout en aluminium, essence à injection directe dernière génération et développant 240 cv, tout en disposant d’un couple de 340 Nm dont 80% sont disponibles dès 1800 tours.
Ce moteur est accouplé à la transmission à 6 rapports à double embrayage à sec Alfa TCT, qui conjugue la facilité d’utilisation de la boîte automatique à la rapidité d’une version séquentielle grâce à ses commandes au volant. Avec le sélecteur Alfa DNA (modes Dynamique, Normal et All Weather), il est par ailleurs possible de modifier le caractère de la voiture en fonction de l’envie du conducteur ou des conditions de route. Comme la 4C, la Giulietta Quadrifoglio Verde adopte le système Launch Control qui permet d’optimiser les accélérations lors d’un départ arrêté. Après avoir appuyé à fond sur les pédales de frein et d’accélérateur, puis actionné la palette de gauche derrière le volant, il suffit ensuite de lâcher le frein pour assurer une accélération optimale, le système contrôlant directement la transmission, la motricité et la puissance.
La ligne pure et racée de la Giulietta a été agrémentée de logos Quadrifoglio verde sur chaque aille avant alors que les coques de rétroviseurs, les poignées de porte, l’entourage des anti-brouillard et la grille de calandre reçoivent un traitement Dark chrome du plus bel effet, tout comme les deux sorties d’échappement d’un diamètre respectable. Les blocs optiques font preuve d’une belle originalité. L’intérieur souligne lui aussi la sportivité du modèle avec, les sièges en cuir et Alcantara fort agréables du point de vue maintien, le nouveau volant sport gainé cuir comme le frein à main. Les logos au trèfle ne manquent pas, rappelés par les surpiqures blanches et vertes sur tous les éléments en cuir.
Si nous avons pu au cours d’un circuit routier juger du plaisir de conduire une berline sûre, confortable, aux reprises excellentes grâce à un moteur d’une souplesse étonnante, nous attendions, comme un suprême privilège, de pouvoir rouler sur le circuit d’essais du groupe Fiat.
Un grand gaillard fort aimable nous embarque à ses côtés. Il se joue en rigolant des difficultés techniques de cette piste, en nous lâchant « ici je suis à la maison, vous voyez ça va bene … »
Virages serrés, courbes sans fin, chicanes, virages aux rayons différents, tout y passe. On se demande parfois comment les pneus torturés vont pouvoir rester sur la jante ou encore, si notre moniteur va pouvoir freiner suffisamment fort pour aborder le virage qui semble nous sauter au visage. Tout cela est bien beau mais notre tour de manège s’achève et, c’est à nous de prendre le volant.
Eu égard à la démonstration précédente nous y allons sans appréhension. Avec beaucoup d’humilité nous allons tester vraiment les qualités foncières de l’auto entrevues le matin sur la route. Foin des contraintes routières et des limitations, nous pouvons nous lâcher. Et là c’est une grande satisfaction de pousser les régimes, de jouer avec la boîte de vitesses commandée par palettes ou automatique intégrale au choix. Le couple du moteur, la rapidité du passage des vitesses conjugués à une tenue de route et un freinage exceptionnels apportent plaisir, confiance et sécurité. Ajoutons-y la sonorité mélodieuse et quasiment enivrante et, vous pouvez aisément comprendre que cette prise en mains nous a ravis.
Au niveau des performances, la nouvelle Alfa Romeo Giulietta Quadrifoglio Verde dépasse les 240 km/h et passe de 0 à 100 km/h en seulement 6,0 secondes, soit une baisse de 8 dixièmes par rapport à la précédente génération à boîte manuelle.
Cette nouvelle mouture Giulietta se montre également plus économique avec des consommations mixtes passant de 7,6 à 7,0 l/100 et des émissions de CO2 en baisse (de 177 à 162 g/km, impliquant un malus limité à 2 200 €, soit 800 € de moins que la version précédente). Elle répond à la norme Euro 6.
Le tarif annoncé est de 34 400 €. La version Launch Edition (édition limitée) est affichée à 37 100 €.
Une Mito moins brillante
Il est forcément délicat de passer d’une voiture d’exception à un modèle plus standard. Pourtant c’est ainsi que les choses se sont passées et nous serons moins louangeurs vis-à-vis de la Mito , qui a connu le même transfert de la série normale vers cette connotation à consonance sportive. Placée dans les même conditions d’utilisation extrême, le châssis n’a pas la même capacité à encaisser les contraintes dues à la puissance, cependant les performances sont intéressantes grâce à un moteur 1.4 MultiAir turbo essence désormais accouplé à une inédite transmission double embrayage à sec à 6 rapports Alfa TCT. La puissance atteint 170 ch à 5 500 tr/mn pour un couple maximum de 230 Nm à 2 500 tr/mn ou 250 Nm selon le mode d’utilisation choisi. La suspension de la Mito s’avère trop sèche, alors que le freinage reste à la hauteur de toutes les situations, même sur circuit.
Le style a subi quelques modifications tant à l’extérieur qu’à l’intérieur mais il est surtout intéressant de signaler l’apparition d’un gris Magnesio mat, du meilleur effet pour souligner le tempérament sportif du modèle.
Pour ce qui concerne les performances on ne reste pas sur notre faim avec une vitesse maximale de 219 km/h et le 0 à 100 km/h parcouru en seulement 7,3 secondes. Les consommations et émissions de CO2 restent néanmoins particulièrement contenues, avec respectivement 5,4 l/100 en cycle mixte et 124 g/km. Par rapport à la précédente génération, les émissions sont en baisse de 11% et les consommations de 10%. La voiture est ainsi exempte de tout Malus Ecologique. Le prix prévu est de 24 900 €.
Alfa Roméo a su, avec cette collection Quadrifoglio verde mettre un coup de projecteur sur un savoir-faire incomparable appliqué à des modèles existants, cela sans doute pour faire patienter tous les amoureux de la marque, dans l’attente de modèles entièrement nouveaux, à venir entre 2015 et 2017.
Crédit photographique: Thomas Antoine ACE team et Alain Monnot
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