Retour chez Aston Martin, qui s'avère décidément être la très anglaise marque que favorise le très anglais James Bond. L'Aston Martin V8 Vantage Volante (appellation qui désigne les versions cabriolet chez AM) est résolument plus moderne que la DB5, logique vu qu'elle est utilisée dans Tuer n'est pas jouer, sorti en 1987.
L'avant est plus agressif, évoquant la puissance brute d'une Ford Mustang contrebalancé par la patte Aston Martin qui adoucit le tout dans un style esthétique raffiné.
Deux Aston Martin seront utilisées pour le tournage, ainsi que de nombreuses coques en fibre de verre, Aston Martin veillera par la suite à ce que ces coques, empruntant la ligne de leur modèle, leur échouent. Dans les deux modèles de V8, l'un appartient d'ailleurs au propre propriétaire de l'usine Aston Martin, Victor Gauntlett. La marque fournira également de nombreuses pièces de carrosserie telles que pare-chocs, rétroviseurs ou encore pare-brises, que le directeur des effets spéciaux, John Richardson, consomma avec frénésie sur le tournage.
Il faut dire qu'une fois de plus l'Aston Martin est mise en scène de façon grandiose, notamment avec la scène sur le lac gelé, oùelle patine alors grâce à des skis rétractables ajoutés, ou encore le tir de roquette dans le laboratoire de Q.
L'épais blindage de la voiture sauve également la vie à ses passagers, notamment grâce au pare-brise à l'épreuve des balles. L'équipement de série de la gamme James Bond est toujours bien présent, sans aucune concession sur l'armement ou autre réacteurs d'avions de chasse, la V8 se trouve ainsi garnie de missiles, de canon laser ou encore d'un réacteur à propulsion.
Cette Aston Martin jouit d'une grande popularité, acquise sur plusieurs fronts. C'est tout d'abord la première supercar à l'anglaise, grâce à son puissant V8 ; ensuite l'exploitation qu'en fait Nick Fynlaison, ayant préparé l'équipement de la V8 de 007, l'a fait connaître à un public plus large. Et de nouveau la version modifiée fera en son temps le tour des expositions.