Essai Kia Picanto GT Line : il lui manque si peu

Le marché de la minicitadine n’est pas facile pour les marques qui ont du mal à gagner de l’argent dessus, néanmoins il représente un intérêt tout particulier pour faire diminuer les émissions globales des constructeurs. De leur côté, les acheteurs hésitent souvent avec des véhicules un peu plus gros et plus valorisants du segment juste au-dessus pour un effort financier pas si conséquent. Pourtant, ces minicitadines ne manquent pas d’intérêt et cette Kia Picanto restylée est parfaitement séduisante, à un détail près.

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La Kia Picanto, c’est 3,59 m sur 1,59 m de charme. Malgré ces dimensions très contenues, la mini Coréenne ne paraît ni frêle ni fragile grâce à un design très horizontal qui lui confère une apparence de grande. La version restylée apporte son lot de changements inhérents à l’exercice puisque calandre et feux sont redessinés. La version GT Line apporte en plus des boucliers avant et arrière spécifiques, plus sportifs, ainsi qu’un insert rouge sur la calandre et des jantes de 15 ou 16 pouces.

Difficile de résister à l’envie d’en prendre le volant et d’aller se faufiler dans les rues de Bordeaux ou de s’échapper au milieu des vignes afin de vérifier si la citadine est capable de passer de l’autre côté du périph’.

Surprise à bord

Lorsqu’il s’agit de caser mon matériel photo et mon 1,97 mètre, ma première idée est rarement les véhicules du segment A, que j’affectionne pourtant. Pourtant, la surprise est rarement mauvaise et les minicitadines, bien pensées. La Picanto est de celles-ci, sans le moindre doute puisqu’elle réussit à proposer un coffre de 255 litres (jusqu’à 1 010 litres, banquette rabattue) et 5 places.

Ne rêvez pas, les 3 places arrière ne pourront pas être utilisées comme telle de façon régulière, mais dépanneront judicieusement pour de petits trajets. À l’avant, si la position de conduite n’est pas la meilleure, elle n’en demeure pas moins correcte, bien aidée par le siège réglable en hauteur dès le deuxième niveau de finition. L’assise est d’ailleurs confortable et les sièges proposent un maintien agréable.

Dès la finition GT Line, modèle de notre essai, le petit écran d’infodivertissement de 3,8 pouces grandit considérablement pour s’établir à 8 pouces et propose les fonctions Android Auto et CarPlay ainsi que le système de téléphonie mains libres. Vous pourrez également compter sur un système audio pourvu de 6 haut-parleurs ainsi que sur la caméra de recul.

Dans l’ensemble, nous n’avons pas l’impression d’être lésés. Heureusement me direz-vous, car notre modèle d’essai GT Line équipé du petit 1,0 litre essence de 67 ch s’échange tout de même contre 14 990 € (à partir de 11 690 € en finition Motion) auxquels il convient d’ajouter les 550 € de la peinture métallisée.

Une conduite en demi-teinte

Ce qui marque d’emblée lors d’une prise en main en ville est le confort global de l’ensemble. Si la Picanto GT Line affiche un look sportif, c’est bien tout et elle ne sombre pas dans le côté faussement sportif en proposant un amortissement ferme. Bien au contraire, ce dernier joue la carte du confort avec succès et se hisse parmi les très bons élèves de la catégorie.



Il en va de même pour la tenue de route, très bien maîtrisée. La Picanto bénéficie d’un train avant précis fidèlement suivi par un train arrière neutre, presque joueur quand on le titille. La taille réduite de la mini Kia et son rayon de braquage minuscule de 4,7 mètres la rendent même amusante en ville où elle se joue de la circulation et des pièges urbains avec bonheur, se faufilant et se garant avec une aisance déconcertante.

Néanmoins, son petit 3 cylindres de 1,0 litre déçoit vis-à-vis des concurrentes Peugeot 108 et Citroën C1. Fort de 67 ch et 96 Nm, le problème ne vient pas de là, mais plutôt de l’étagement de la boîte de vitesses manuelle à 5 rapports. Le bas du compte-tours est désespérément creux et manque franchement de peps, obligeant à trop jouer avec le levier de vitesse.

Une escapade en dehors de la ville montre le même problème, mais avec moins de conséquences puisque les vitesses y sont plus régulières. Cette escapade démontre par contre une insonorisation de très bon niveau, évitant d’avoir la tête fatiguée par un trajet trop long.

Conclusion:

Au final, cette petite Kia Picanto est une mini-citadine qui mérite que l’on s’y intéresse. Confortable, bien insonorisée, sans mauvaise surprise dans sa tenue de route et une consommation relevée de tout juste 6,0 litres aux 100 km sur un essai bien loin du concours de consommation. Dommage que le moteur ne soit pas plus réactif à bas régime, elle frôlait la réussite totale, d’autant qu’elle est bien équipée de série.


Performance


Performance
3 / 5
Tenue de route
4 / 5
Habitabilité
3 / 5
Consomation
3 / 5
Prix
4 / 5
Confort
4 / 5

Verdict

  • Confort
  • Tenue de route
  • Agilité
  • Creux à bas régime

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