La guerre de l’opium…
Pour se prévaloir en tant que marque innovante et haut de gamme, Hopium et son jeune dirigeant
Olivier Lombard, se devaient de présenter un premier modèle. Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il donne l’eau à la bouche. Son nom est :
Hopium Māchina.
Véritable ode à la recherche et au savoir-faire gaulois, cette berline est propulsée grâce à un puissant moteur électrique de 500 chevaux et consommant de l’
hydrogène. À noter que la France est le spécialiste de
la production de ce gaz grâce à Air Liquide. Le communiqué de presse nous dit même que l
’Hopium Māchina sera capable de parcourir plus de 1 000 km avec un plein et un plein se fera en 3 minutes. On est très loin des prestations des voitures électriques.
Le problème de cette
Hopium Māchina ? Un timing sur le long terme, pour preuve, le premier prototype sera dévoilé vers juin 2021. La production en série interviendrait à l’horizon 2026. Bien trop loin, pour un marché en perpétuelle évolution, nous semble-t-il. Ceci dit, celui qui porte le projet n’est pas un novice…
Qui est Olivier Lombard ?
En 2011, il se forge une réputation à l’international en devenant le plus jeune coureur à remporter les 24H du Mans. Il s’aventure dès 2013 sur la piste de l’hydrogène et pendant 7 ans, il passe au banc d’essai les voitures de compétition à hydrogène du laboratoire suisse GreenGT. Cette société est spécialisée dans la R&D et l’implémentation de systèmes de propulsion électrique-hydrogène de haute puissance (pile à combustible).
Dans le cadre de la
MissionH24, qui a pour but de faire concourir la première voiture de course à hydrogène au Mans en 2024, Olivier Lombard a effectué aux dernières
24H du Mans, un tour de démonstration de la LMPH2G, tout premier prototype de compétition à hydrogène, fruit d’un travail acharné, mené main dans la main avec des ingénieurs.
En 2020, il fonde en France l’
Hydrogen Motive Company et sa division automobile Hopium, chargées du développement de la première berline haut de gamme à l’hydrogène.