Toyota prend le virage de l'électrique avec pragmatisme, en s'attaquant à un segment clé : celui des utilitaires légers. À travers une gamme renouvelée – Proace City, Proace et Proace Max – le constructeur propose désormais une alternative 100 % électrique à ses traditionnels moteurs thermiques. Une stratégie mûrement réfléchie qui s’inscrit dans la quête de neutralité carbone de la marque. Et pour séduire les professionnels, Toyota mise sur une approche décomplexée avec une opération baptisée « Satisfait ou Échangé ». Le deal ? Essayer l’électrique sans prise de risque. Trois mois d’essai, puis retour possible vers le thermique si l’électrique ne convainc pas. Un pari osé ? Pas vraiment, plutôt un calcul parfaitement ajusté.
Des batteries sous le plancher
Sous le capot, ou plutôt sous le plancher, la motorisation électrique ne fait pas dans la demi-mesure. Que ce soit le
Proace City avec ses 330 km d’autonomie ou le
Proace affichant 350 km, Toyota a veillé à ce que ces véhicules répondent aux besoins réels des professionnels. Les capacités de chargement ne sont pas sacrifiées sur l’autel de la transition énergétique : la batterie, discrètement logée sous le plancher, ne grignote aucun centimètre de volume de chargement. Quant aux capacités de remorquage et de charge utile, elles ne s’éloignent guère de celles des versions Diesel. Bref, Toyota ne joue pas aux apprentis sorciers, la recette est maîtrisée.
Un réseau de bornes qui s’étend
Côté recharge, les professionnels n’ont pas à s’inquiéter. Avec plus de 100 000 bornes accessibles en France,
Toyota Professional leur offre de quoi parcourir le territoire sans devoir faire demi-tour. Les deux câbles fournis avec chaque véhicule permettent une recharge simple et rapide, que ce soit à domicile ou sur une borne publique. En clair, que vous soyez un livreur hyperactif ou un plombier méticuleux, l’autonomie ne sera pas votre principal souci. Vous serez davantage préoccupé par la gestion des rendez-vous que par l’état de la batterie.
Coût de détention : pas de surprise, juste des chiffres
Le nerf de la guerre pour un professionnel, c’est souvent le portefeuille. Et sur ce point, Toyota a fait ses devoirs. Le coût total de détention (TCO) d’un Proace City Electric est aligné sur celui de la version Diesel. Exemple concret : un Proace City Electric en location longue durée vous coûtera 428 € HT/mois, tandis que son cousin Diesel affiche 487 € HT/mois (sur 60 mois et 100 000 km). L’équilibre se trouve dans la différence entre coût d’acquisition et coût d’usage. Car, si l’électrique peut paraître plus coûteux à l’achat, il se rattrape largement sur l’entretien et le carburant.
Un coaching sur mesure avec Toyota Experience
Mais
Toyota ne s’arrête pas là. La marque propose un programme exclusif, Toyota Experience, pour accompagner la transition des professionnels vers l’électrique. Ce coaching individuel permet de mieux appréhender la conduite d’un véhicule électrique, d’optimiser les coûts d’exploitation et de réduire l’empreinte carbone. Une formation rapide d’1h30, durant laquelle les conducteurs reçoivent des conseils sur la réduction des risques d’accident et l’amélioration de la gestion énergétique de leur véhicule. Une sorte de stage de conduite adapté aux besoins des professionnels d’aujourd’hui.
Objectif : multiplier les fourgons électriques
Toyota ne cache pas ses ambitions. La marque vise une augmentation significative de la part de ses véhicules utilitaires électriques en France. Actuellement, 12 % des utilitaires légers de Toyota vendus sont électriques. D’ici 2025, la marque espère porter ce chiffre à 30 %. Une ambition réaliste, soutenue par une offre cohérente et des incitations concrètes, comme l’opération «
Satisfait ou Échangé ».