Le Ford F-150 Raptor c’est quoi ?
Pour ne pas tomber sous les griffes de la bestiole, mieux vaut se préparer et connaître son adversaire. D’après les écrits des scientifiques en charge du projet, ils auraient mélangé l’ADN du pick-up le plus vendu dans le monde (le Ford F-150) à celui du moteur V6 de 3,5 litres biturbo de la Ford GT, le tout recouvert de la membrane d’un bolide avaleur de dune : la BAJA 1000.
Le résultat est effrayant !
2 mètres 19 de large, 5 mètres 61 de longueur pour 2 mètres de hauteur. On est très loin des dimensions du carnivore voleur d’œufs des temps préhistoriques. Impossible pour lui de se cacher dans la jungle urbaine avec sa taille de diplodocus. Et puis, il est bien trop voyant avec ses épaules élargies, son nez surmonté d’une prise d’air béante, ses marchepieds ajourés et ses énormes canules d’échappement.
Sa peau est en aluminium et repose sur un châssis à caissons fermés. Il est, aux dires de ses géniteurs, le plus robuste de la famille F-150, et largement capable de résister à la force brute de la nature sauvage. D’ailleurs, son cahier des charges, retrouvé dans le laboratoire, mentionne également que les scientifiques ont fait appel aux rats de laboratoires de BF Goodrich pour créer ses petons noirs. Ils leur ont donné le nom de K02 LT 315/70R17 et ces derniers seraient capables d’offrir un grip extraordinaire sur tous les terrains.
Si son allure impressionne, on ne peut en dire autant de ses entrailles très semblables à celles d’un F-150 ordinaire. Il y a bien quelques inscriptions Raptor ici et là ; la partie supérieure du volant est, quant à elle, dotée d’une bande rouge et un repère visuel permet de bien situer les roues à haute vitesse en hors route, mais finalement rien de vraiment farouche. Tout juste a-t-on droit à quelques graphismes sur l’écran situé devant le conducteur. Pas vraiment de quoi souligner son caractère bestial.
Un petit cœur !
Bien planqué dans sa cage thoracique, on découvre le moteur de la sanguinaire Ford GT greffé par les démoniaques savants de la marque. Véritable pur-sang sur roues, il a cependant été revu pour s’adapter aux conditions de survie du Raptor. Le cœur comprend 6 ventricules accolés à deux grosses pompes à air haute pression. Ils estiment que sa force de traction équivaudrait à une horde de 455 chevaux vapeur pour 588 Nm de couple. Le tout est accordé à une boîte 10 vitesses robuste, rapide et précise dont vous pouvez même passer les rapports avec les grandes manettes en magnésium, montées derrière un volant sport à la jante bien galbé et recouverte d’une belle peau tannée.
Tout dinosaure qu’il soit, le Raptor profite des dernières avancées de la génétique. Son cerveau est donc pourvu d’une puce électronique capable de gérer son environnement. Ainsi, avec son Terrain Management, le bestiau s’acclimate parfaitement à six milieux plus ou moins dangereux : pour passer les hauts reliefs, la puce bionique prépare ses muscles à la grimpette ; pour chasser ou fausser compagnie à un plus gros prédateur, l’électronique passe le mode BAJA et lui permet de courir à fond dans le désert ou dans une grande carrière de sable ; le mode STREET aiguise ses réflexes pour les chemins sinueux alors que le mode WEATHER les adoucit et que le programme MUD-AND-SAND lui permettra de se jouer de la boue ; le mode NORMAL quant à lui s’explique de lui-même.
Dompter le carnivore !
Pour éviter qu’il n’aille tout seul se repaître du bon tarmac, je me devais de le dompter. Me voici donc sur le terrain 4x4 du circuit de La Ferté Gaucher.
J’enjambe le monstre et me cramponne à ses jugulaires. Sur le dédale de routes étroites qui entoure la jungle, la fine pluie rend le dressage encore plus captivant et révélateur. Au moindre relâchement des rênes, le Raptor dévore les rubans de terre, de gravier ou d’asphalte comme un ogre affamé, sans jamais perdre son aplomb. Son rugissement est tel que les animaux mécaniques avoisinants se taisent en une fraction de seconde. C’est comme si le Raptor beuglait pour faire taire ses congénères.
Dans les virages que j’enchaîne en jouant placidement avec la bête désormais repue, j’ai vraiment l’impression d’être aux commandes d’une machine qui domine l’environnement, sans véritable prédateur. C’est que ses généticiens l’ont bien armée avec des pattes bioniques d’origine Fox Racing de 762 mm en diamètre de cylindre, capables d’encaisser des débattements de 305 mm à l’avant et même 353 mm pour l’essieu arrière. Elles le rendent stable et pourtant il y a fort à faire avec les trois tonnes du mastodonte. Quelle que soit l’allure ou la surface, le Raptor est sûr de lui et de ses appuis. Pour preuve, mon saut de plusieurs mètres qu’il encaisse sans le moindre effort, en plein contrôle, malgré le choc plutôt violent du retour sur terre.
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