L’événement a marqué une étape clé dans les ambitions de Cadillac en endurance. Avec les voitures n°12 et n°38 de l’équipe Cadillac Hertz Team JOTA, la marque double son engagement en WEC pour sa troisième saison dans la catégorie Hypercar. Une montée en puissance qui s’appuie sur une collaboration avec JOTA Sport, l’un des poids lourds de l’endurance mondiale. Ce n’est pas rien : JOTA, c’est une décennie de podiums en LMP2, des victoires à Spa-Francorchamps, et même des flirts avec le haut du classement général au Mans.
L’équipe Cadillac Hertz Team JOTA, qui mêle les ressources de General Motors, l’expertise britannique de JOTA et les finances de Knighthead Capital (parfois renforcées par un certain Tom Brady, plus connu pour ses touchdowns que pour son amour des virages serrés), vise rien de moins qu’un rôle de premier plan dans la catégorie reine.
Passons aux choses sérieuses, celles qui font vibrer les passionnés : la Cadillac V-Series.R. Derrière ce nom, une machine hybride qui conjugue savoir-faire américain et rigueur italienne (le châssis étant signé Dallara). Cette troisième génération de prototypes Cadillac intègre un moteur thermique V8 atmosphérique, héritier des courses américaines, couplé à un système hybride réglementaire de 50 kW, conformément au règlement LMH du WEC.
Côté design, Cadillac ne s’est pas contentée de reprendre son catalogue de calandres imposantes. La V-Series.R arbore un éclairage vertical et des "lames flottantes", des éléments qui rappellent subtilement les modèles de série de la gamme V-Series. Tout cela dans un format optimisé pour passer les 16 virages de Lusail ou pour encaisser les chicanes du Mans sans broncher.
La révélation à Paris, à deux pas des dorures de l’Opéra Garnier, n’a rien d’anecdotique. Comme l’a souligné Pere Brugal, directeur général de GM Europe : « La V-Series.R n’est pas seulement une voiture de course, c’est le symbole de notre engagement sur la scène mondiale. » Traduction : Cadillac veut s’implanter en Europe, et quoi de mieux qu’une Hypercar pour attirer l’attention ? Entre les flashs des photographes et les discours calibrés, le message était clair : Cadillac joue dans la cour des grands.
Pour transformer ces ambitions en résultats, Cadillac Racing et JOTA peuvent compter sur une équipe de pilotes chevronnés. Jenson Button, champion de Formule 1 2009, partage le volant avec Norman Nato et Will Stevens, tandis que Sébastien Bourdais, Earl Bamber et Alex Lynn apportent leur expérience. Si les compositions finales restent à confirmer, la combinaison de jeunes talents et de vétérans aguerris promet une saison 2025 animée.
La saison débutera avec le prologue annuel du WEC au Qatar les 20 et 21 février, suivi d’une course de 10 heures sur le circuit de Lusail. Un menu de huit courses, avec en point d’orgue les 24 Heures du Mans, où Cadillac espère rivaliser avec Toyota, Ferrari et consorts. Pas de promesses, mais une ambition bien réelle.
Depuis plus d’un siècle, Cadillac utilise les circuits comme laboratoires roulants. La V-Series.R incarne cette tradition, avec un transfert technologique qui profitera peut-être à votre future berline (ou pas, si vous êtes plutôt Citroën). Ce qui est sûr, c’est que cette Hypercar illustre une fois de plus la capacité de la marque à conjuguer tradition et innovation technologique. Enfin, disons-le sans emphase inutile : une Hypercar américaine qui joue les divas en Europe, ça ne court pas les rues.
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