En partant de la base PALLAS, DS Automobiles a affublé cette DS 7 d’éléments de personnalisation censés rappeler l’élégance de Paris, surtout au crépuscule. Pour éviter de confondre « luxueux » et « m’as-tu-vu », la marque a opté pour des ajouts ciblés :
Pour accompagner ces touches brillantes, DS Automobiles propose quatre teintes : Bleu Saphir, Cristal Pearl, Gris Titane et Noir Perla Nera. Chacune tente de mettre en valeur la dorure, un peu comme un bijou posé sur un manteau sombre. On n’est pas sur un carnaval de couleurs, mais plutôt sur un code visuel où l’or agit tel un fil conducteur, en cohérence avec la signature « Forgées dans l’élégance ».
Le terme « haute couture » ne sera pas employé ici, parce qu’on nous a demandé de rester sobres. Le fait est que DS Automobiles s’est fait une spécialité d’habiller ses habitacles avec des matériaux recherchés. Sur la DS 7 ÉDITION FRANCE, on retrouve donc :
À bord, on retrouve la panoplie d’aides à la conduite : la Caméra 360 VISION pour se faufiler dans des places de stationnement à l’étroit, et le DS DRIVE ASSIST, un ensemble comprenant régulateur de vitesse adaptatif et aide au maintien dans la voie. La zone de recharge sans fil pour smartphone, agrémentée de deux prises USB-C, montre que l’époque des chargeurs allume-cigare est révolue.
Le volet de coffre s’ouvre motorisé, avec la fonction « accès bras chargés ». De quoi impressionner les voisins au moment de ranger ses sacs de course sans poser la baguette et la boîte d’œufs par terre.
Un bloc diesel de 130 ch, accouplé à une boîte automatique, fait partie de l’offre sur cette DS 7 ÉDITION FRANCE. Il permettra à ceux qui avalent les kilomètres d’éviter la surconsommation, tout en profitant d’un couple honorable. Les trajets autoroutiers ou départementaux ne devraient pas poser de difficulté particulière, même si la sonorité diesel n’a pas toujours la cote auprès des urbains.
Ici, on entre dans le cœur du sujet : la possibilité de rouler jusqu’à 65 km* en tout électrique, et jusqu’à 80 km** en zone urbaine, selon DS Automobiles. L’avantage, pour ceux qui ont la chance de disposer d’une borne de recharge, c’est de combiner un bloc essence et un moteur électrique, permettant ainsi de réduire de manière notable sa consommation de carburant (et son budget), en particulier sur les trajets quotidiens.
C’est la version la plus musclée, avec quatre roues motrices et une accélération annoncée de 0 à 100 km/h en 5,9 s. Cette donnée intéressera peut-être celui qui se voit en pole position sur la bretelle d’autoroute, prêt à défier les lois de la physique dans un SUV familial. Ce modèle peut parcourir 63 km* en tout électrique, et jusqu’à 81 km** en zone urbaine.
Les chiffres d’autonomie, comme souvent, sont à pondérer selon l’usage de la climatisation, la pression des pneus et la régularité avec laquelle on n’oublie pas de recharger la batterie. Mais DS Automobiles semble confiant quant à la capacité de cette version à avaler les kilomètres sans nécessairement recourir au moteur thermique dans les trajets de proximité.
L’usine de Mulhouse a la responsabilité de produire cette DS 7 ÉDITION FRANCE. Cela tombe bien, on est dans le registre de la « fierté nationale », autant rester cohérent. Le modèle fera une première apparition officielle au salon de Bruxelles, dès le 10 janvier 2025, avant de rentrer sur le territoire national pour les journées portes ouvertes des 18 et 19 janvier en DS Store.
Les connaisseurs de la DS 3 ÉDITION FRANCE verront quelques similitudes dans l’approche : mêmes codes couleur, mêmes badges, même logique de positionnement dans la gamme. On peut y voir l’envie de DS Automobiles de créer une véritable « collection » ÉDITION FRANCE, d’autant que DS 4 LIGNE OR s’ajoute au tableau, proposant, elle aussi, des dorures soigneusement placées.
Les prix officiels en France sont les suivants :
Ces sommes placent le SUV dans une catégorie tarifaire où l’on croise souvent des modèles premium allemands, ou quelques concurrents asiatiques aux accents hybrides. DS Automobiles assume cependant son rôle de constructeur français positionné sur le haut de gamme : la marque tente de marier un style distinctif, des intérieurs soignés et un bagage technologique orienté vers l’électrification progressive.
La DS 7, par rapport à la DS 3, propose un espace nettement plus généreux. On peut y installer une famille, un chien, quelques valises, ou un stock de fromages de retour du marché du dimanche (tout dépendra des préférences olfactives). Le coffre à hayon motorisé facilite la tâche, surtout les jours où chacun se retrouve chargé comme un mulet devant la voiture.
Les sièges en Alcantara® et la finition très sombre pourront plaire à ceux qui aiment une ambiance feutrée. Les passagers arrière bénéficient d’un espace aux jambes convenable, même si les plus d’1,90 m devront ajuster la position pour éviter de tutoyer le pavillon du toit. C’est tout de même un SUV au format plutôt familial, pas un minibus.
Concernant la conduite, DS Automobiles revendique un DS DRIVE ASSIST performant, combinant un pilotage semi-autonome de niveau 2 (sous surveillance du conducteur) : aide au maintien dans la voie, lecture des panneaux, distance automatique par rapport au véhicule de devant, etc. Attention cependant à la routine qui pousserait certains à laisser le volant : la marque rappelle prudemment que l’auto ne se conduit pas toute seule et que la vigilance reste de mise.
La question, posée en toute sobriété, mérite d’être soulevée. D’un côté, DS Automobiles insiste sur la filiation parisienne, la production hexagonale et l’identité culturelle. De l’autre, le marché du SUV est mondial, et la marque s’adresse à un public international. Les badgeages tricolores ne feront peut-être pas rêver les conducteurs des États-Unis ou de l’Asie, mais ils pourront évoquer une part de « French Touch » que DS Automobiles essaie de défendre.
Au final, cette DS 7 ÉDITION FRANCE demeure un DS 7 tel qu’on le connaissait, avec des touches décoratives supplémentaires, un positionnement un cran au-dessus de la finition PALLAS, et une dotation d’équipements globalement complète. Ce qui importe pour l’acheteur potentiel, c’est sans doute la disponibilité des motorisations hybrides rechargeables, la possibilité de rouler en mode zéro émission en ville, et l’amplitude du confort à bord.
Cette DS 7 ÉDITION FRANCE vient renforcer la gamme DS en janvier 2025, avec un design noir et or qui ne passe pas totalement inaperçu. Les plus passionnés de la marque verront un prolongement logique des finitions supérieures, agrémenté d’un clin d’œil à l’Hexagone. Les autres noteront surtout une proposition technique solide : diesel pour les gros rouleurs, deux versions hybrides pour gérer la transition énergétique, avec parfois une belle plage d’autonomie électrique.
Reste à savoir si le public français (et au-delà) sera séduit par cette accentuation visuelle « dorée ». Certains y trouveront un charme discret, d’autres un argument marketing un peu trop souligné. Quoi qu’il en soit, DS Automobiles, en jouant la carte des petits détails et de la référence à Paris, continue de cultiver son image haut de gamme, et d’avancer dans la voie de l’électrification.
Pour ceux qui hésitent entre la DS 3 ÉDITION FRANCE et la DS 7 ÉDITION FRANCE, la taille de la famille, la longueur du trajet quotidien et la capacité à garer un SUV de 4,60 m en plein centre-ville feront la différence. En tout cas, l’or n’a pas fini de briller sur les carrosseries DS en ce début 2025, et si cela suffit à susciter la curiosité, la marque aura rempli son objectif. Reste à prévoir un petit budget supplémentaire pour faire sortir tous ces symboles tricolores du DS Store.
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