DS N°8 : Les prix tombent et… ils vont en refroidir plus d’un !

DS n°8 : Elle rivalise avec les Allemandes, du moins sur les PRIX

Avec la DS N°8, la marque tricolore ne cherche pas à démocratiser l’électrique, mais bien à s’imposer sur le segment du haut de gamme. La berline se décline en deux finitions, PALLAS et ÉTOILE, et trois configurations techniques, avec des motorisations allant de 230 ch à 350 ch, ainsi que deux tailles de batteries offrant jusqu’à 750 km d’autonomie WLTP.

La version d’entrée de gamme, baptisée PALLAS FWD, démarre à 59 200 € et embarque une batterie de 74 kWh, avec une autonomie annoncée à 550 km. Pour ceux qui veulent repousser les limites du rayon d’action, la PALLAS FWD Long Range, équipée d’une batterie de 97,2 kWh, porte l’autonomie à 750 km et s’affiche à 63 300 €.

La finition supérieure ÉTOILE, plus équipée, commence à 66 480 € dans sa version traction, avec la petite batterie de 74 kWh. Pour obtenir la grande batterie et ses 750 km d’autonomie, il faudra débourser 70 900 €. Enfin, la version la plus puissante, la ÉTOILE AWD Long Range, forte de 350 ch et d’une transmission intégrale, atteint les 74 600 €, pour une autonomie de 688 km.

DS assume pleinement ce positionnement, plaçant sa N°8 face aux références allemandes du segment. Mais cette montée en gamme se justifie-t-elle uniquement par des chiffres bruts, ou la marque a-t-elle réellement peaufiné son produit pour faire la différence ?

DS n°8 : Maximiser l’autonomie

La DS N°8 ne s’est pas contentée d’aligner des chiffres alléchants sur le papier. Toute sa conception a été pensée pour optimiser le rendement énergétique, avec une attention particulière portée à l’aérodynamisme. Grâce à un Cx de 0,24 et un SCx de 0,63 dm², la berline tricolore rivalise avec certaines Tesla et maximise chaque kilowattheure stocké dans sa batterie.

L’inspiration vient directement du concept DS Aero Sport Lounge, dont les lignes tendues et le profil affûté ont été retravaillés pour offrir un design à la fois fluide et efficace. Les ingénieurs ont peaufiné chaque détail, y compris le dessin des jantes de 740 mm de diamètre, qui réduisent la traînée et participent à l’allongement de l’autonomie. Même les signatures lumineuses DS LIGHTBLADE, à l’avant comme à l’arrière, ne sont pas qu’un caprice esthétique, mais apportent un gain aérodynamique en optimisant les flux d’air.

À l’avant, la calandre DS LUMINASCREEN, en plus d’être visuellement spectaculaire, joue un rôle actif dans l’efficience du véhicule, en canalisant l’air pour réduire la résistance. Tous ces efforts permettent de gratter 60 km supplémentaires sur l’autonomie WLTP, une performance notable pour une berline de ce gabarit.

DS n°8 : pas sportives pour un $

Si DS mise sur l’aérodynamisme et l’efficience, les performances restent respectables sans pour autant venir titiller les berlines électriques les plus musclées du marché. La version FWD de 230 ch abat le 0 à 100 km/h en 7,7 secondes, tandis que la variante Long Range de 245 ch, équipée de la grande batterie, réalise l’exercice en 7,8 secondes. La plus puissante, la version AWD de 350 ch, expédie le 0 à 100 km/h en 5,4 secondes, de quoi garantir de belles reprises sur autoroute.

La vitesse de pointe est limitée à 190 km/h sur toutes les versions, un choix cohérent avec la philosophie de la DS N°8, qui mise avant tout sur le confort et l’autonomie. Pour améliorer les sensations de conduite, DS a travaillé sur le comportement routier en intégrant des technologies comme la DS ACTIVE SCAN SUSPENSION, qui analyse en temps réel l’état de la route pour ajuster les amortisseurs.

DS n°8 : Recharge à gestion intelligente

Avec sa capacité de charge de 160 kW en courant continu, la DS N°8 n’aura aucun mal à avaler les kilomètres. En seulement 27 minutes, il est possible de récupérer 450 km d’autonomie, et 200 km en à peine 10 minutes.

Pour la recharge domestique, le chargeur embarqué de 11 kW permet une recharge optimisée. Sur une Wallbox monophasée de 7,4 kW, il faudra compter 8h50 pour passer de 20 à 80 %, tandis qu’avec une Wallbox triphasée de 11 kW, ce temps descend à 6 heures. DS a également intégré une gestion intelligente de la batterie, limitant automatiquement la charge à 80 % lorsque cela est possible, afin d’améliorer la durabilité des cellules sur le long terme.

DS n°8 : Un intérieur ? Un salon !

À bord, la DS N°8 mise tout sur le luxe et le confort, avec une ambiance qui rappelle celle d’un grand salon feutré. Les matériaux sont soigneusement sélectionnés, avec du cuir Nappa en finition bracelet de montre, des inserts en Alcantara et un travail de précision sur les détails, à l’image du guillochage Clous de Paris ou des surpiqûres en point perle.

L’ergonomie a été pensée pour une immersion totale, avec une planche de bord épurée, un toit vitré haute performance thermique et une isolation acoustique soignée, notamment grâce aux vitrages feuilletés. L’écran central de 16 pouces, embarquant la dernière génération du DS IRIS SYSTEM 2.0, permet de piloter l’ensemble des fonctionnalités du véhicule, avec une fluidité accrue et une intégration de services connectés comme ChatGPT et l’EV Routing, qui optimise les trajets en fonction des bornes de recharge.

Côté technologies, la DS N°8 ne fait pas l’impasse sur la conduite semi-autonome, avec le DS DRIVE ASSIST 2.0, capable de gérer les changements de voie et d’adapter la vitesse en fonction du profil de la route. Les phares DS PIXEL VISION offrent un éclairage ultra-précis, capable d’illuminer la route sur plus de 500 mètres, tandis que le système NIGHT VISION permet de détecter piétons et animaux bien avant qu’ils ne soient visibles à l’œil nu.