Depuis ce matin, on sait que les deux groupes, PSA et FCA, viennent de signer un protocole d’accord pour fusionner les entreprises et ainsi devenir le quatrième constructeur automobile mondial en volumes et le troisième en chiffre d’affaires.
Alors que ce mariage ne sera effectif que dans un an, voici que tout le monde s’habille d’un parachute pour éviter de se faire spolier. Pour preuve, PSA a imposé qu’aucun actionnaire ne pourra exercer plus 30% des droits de vote dans le nouvel ensemble et donc être majoritaire. Car, rappelons-le, ce sont les Italiens ( la famille Agnielli ) qui domineront avec pas loin du double des parts sur la famille Peugeot. Pourtant, c’est bien PSA qui va "OFFRIR" ses technologies à Fiat pour reconstruire sa gamme de voitures…
Le projet a aussi évolué sur les clauses liant les actionnaires et leurs engagements respectifs. Si les actionnaires de référence actuels de PSA (la famille Peugeot, le chinois Dongfeng, et bpifrance, qui en détiennent 12,23% chacun) seront toujours soumis à des clauses de « stand still » leur interdisant de monter au capital pendant une période de 7 ans après la fusion, la famille sera elle, par exception, autorisée à acquérir 2,5% du nouveau groupe (ou 5% de PSA), en rachetant des titres aux deux autres, mais aussi sur le marché (ce qui est nouveau). Les trois blocs s'interdiront par ailleurs de céder leurs titres pendant 3 ans, à l'exception de Bpifrance qui pourra vendre 2,5% (autre nouveauté). Enfin il a été convenu que le chinois Dongfeng cède des titres avant la fusion, précisément 30,7 millions d'actions, de sorte à ne plus détenir que 4,5% du nouvel ensemble après la fusion.
Dans une démarche qui se veut empreinte de solidarité mais qui sonne surtout le glas des comparaisons ordinaires, Carlos Tavares, PDG de Stellantis... Voir plus
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