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Rencontre Renault Rafale : une arme de séduction massive… ?

Depuis quelques semaines, Renault fait monter la sauce et trépigner d’impatience la planète automobile avec sa nouveauté : le Rafale. Si l’on sait depuis ce temps que le nouveau modèle de la firme au losange sera un « SUV fastback » haut de gamme, nous ne nous attendions pas à rencontrer cette arme de séduction massive.
Voici le récit de notre rencontre avec le Renault Rafale.

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La firme de Boulogne est bien en train de basculer vers un nouveau monde. Un monde qui fleure bon la qualité, le bon goût, la modernité et la technologie d’avant-garde.
Pour preuve : les derniers modèles de la marque, comme l’Austral, la nouvelle Clio, ou encore l’Espace 6e du nom, tapent juste là où il faut pour conquérir les cœurs des automobilistes français, et même européens.

Il semblerait que la Renaulution, lancée par le nouveau patron Luca de Meo, ait permis de libérer les énergies des ingénieurs et des stylistes de la firme. C’est comme si Renault s’était enfin réveillé de son fantasme de production de très grande masse pour se concentrer sur l’essentiel : les besoins et désirs des consommateurs.
Cette impression s’est, pour moi, encore confirmée ce lundi 12 juin à 9 heures, dans un studio secret d’Aubervilliers, lors du dévoilement de ce nouveau Renault Rafale.

Rafale : Un vent frais souffle sur la régie…

Si le nom de Rafale vous fait indéniablement penser à notre fleuron des airs, rien de plus normal. Rafale est, en effet, le nom de l’avion de chasse de Dassault. Mais avant cela, il a également été le nom d’un avion construit par Caudron-Renault au début du XXe siècle.
À cette époque, Renault était un pionnier dans la fabrication de moteurs à explosion pour les voitures, les trains (autorails) et les avions. En 1933, Renault rachète le constructeur Caudron pour former la société Caudron-Renault. Tous les avions produits ont alors pris le nom d’un vent, et c’est ainsi que le C460, un avion de course monoplace conçu pour battre des records, est devenu Rafale en 1934.
Renault renoue ainsi avec son histoire en s’appuyant sur le mythique Caudron-Rafale pour incarner le nouveau haut de gamme de la marque. Ce nom évoque instantanément les notions de performance, de technologie et de caractère. Et il lui en faudra, car Renault Rafale pose au centre de sa ligne de mire des SUV coupés, bien établie d’outre-Rhin.

Pour conquérir les cœurs, ce Rafale détient dans sa main un atout de choix. Une carte maîtresse qui a déjà fait des ravages. Cette carte, c’est Gilles Vidal. Un designer qui s’est inscrit dans l’histoire du renouveau de Peugeot.
Et ça se voit !

Fini la calandre au format alambiquée et les optiques soulignées par une signature lumineuse en forme de crochet. Rafale s’émancipe du coup de crayon de l’ancien patron du style Laurens van den Acker pour gagner en stature avec une large calandre. Son graphisme est totalement original et comme percé par de multiples petits losanges. Ils laissent entrevoir une finition bleue plus ou moins forte selon l’angle de vue. Des optiques extrafines encadrent celle-ci et me font indéniablement penser à une bête sauvage fronçant les yeux avant de s’abattre sur sa proie. La signature lumineuse se positionne sur les parties basses du bouclier, au niveau des coins gauche et droit. Ils forment un demi-losange pour rappeler le logo de la marque.

Le profil est plus dans la norme du segment.
Il sera même difficile de le différencier d’une Audi Q5 Sportback.
On a, en effet, un grand nombre de traits concordant entre les deux machines, surtout avec le pavillon plongeant sur le béquet de la malle, qui, elle, est franchement réussie. La porte du coffre est large et haute. Les feux sont fins, mais assez larges pour occuper plus des deux tiers de l’ensemble. Le bouclier est massif et singe les codes de la voiture de sport en mettant en exergue une épaulement musculeuse.


Rafale : l’avion de chasse français ?

Ça, on ne peut pas encore vous le confirmer.
Le premier moteur qui équipera ce nouveau SUV à son lancement sera l’exceptionnel moteur full hybrid de 200 chevaux que nous avons pu essayer sur les derniers Austral et Espace.

Il s’agit donc d’un moteur à 3 cylindres de 1,2 l, gavés d’air par un turbocompresseur développant 130 chevaux. Il est associé à un moteur électrique sur le train avant et à un alterno-démarreur sur la boîte de vitesses automatique à crabots. Ensemble, ils produisent l’équivalent de 102 canassons. Ils tirent leurs électrons d’une batterie de 2 kWh en 400 V. Le trio dispose d’une écurie de 200 chevaux et sera surtout très économe en carburant. Renault vise une homologation sous les 105 g de CO2.

Mais la surprise du chef, c’est que Renault officialise déjà que Rafale sera également un SUV coupé à 4 roues motrices cumulant 300 pur-sang.
Les secrets de cette version ne sont pas officiels, mais mon petit doigt m’a dit qu’il s’agirait d’une grosse évolution du système E-Tech 200.
C’est-à-dire que le moteur reste le 1,2 turbo, mais celui-ci gagnerait quelques canassons pour flirter avec les 150 équidés. S’il garde ses 2 moteurs électriques à l’avant, ce Rafale E-Tech 300 4x4 disposerait d’un troisième moteur électrique. Il se placerait sur le train arrière. Enfin, la batterie prendrait du galon pour dépasser les 15 kWh et elle se rechargerait via l’énergie récupérée au freinage et/ou en la branchant sur une prise de courant.

Sans maîtrise, la puissance n’est rien !

C’est pour cela que Rafale conserverait le génialissime train arrière directionnel d’Austral et Espace. Capable de faire pivoter les roues arrière jusqu’à 5°, il devrait rendre Rafale extrêmement agile en ville, sur autoroute, mais surtout sur route de campagne grâce à des réglages spécifiques de châssis avec des liaisons au sol intelligentes de nouvelle génération.

Rafale et la techno

Il y a encore une décennie en arrière, j’étais le premier à critiquer l’habitacle que nous proposait Renault. Cette période semble enfin être loin derrière, puisque Rafale reprend à son compte l’ambiance et le mobilier de ses frangins : Austral et Espace.

Le dessin de la planche de bord est élégant et laisse la voie au cockpit digital OpenR. Il est construit via 2 écrans : un horizontal et un vertical. Ils forment ensemble un « L » pour attirer l’attention des conducteurs et leur offrir une expérience multimédia « ultime ». Il faut dire que les ingénieurs travaillent en collaboration avec Google pour élaborer ce système d’infodivertissement qui est, pour moi, le meilleur du moment.

Les designers UI nous proposent même une nouvelle interface graphique qui s’accorde avec le design du Rafale. Inspiré par le nouvel emblème de la marque, le losange est omniprésent dans les graphismes des écrans. Une diagonale de 28°, appelée « speed line », structure et rythme les informations affichées sur le tableau de bord et l’écran central.

Ce Rafale propose également un affichage tête haute évolué. Avec une taille de 9,3 pouces, cet affichage projette des informations directement dans le pare-brise, permettant ainsi au conducteur de rester concentré sur la route. La vitesse du véhicule, les aides à la conduite, les alertes de survitesse et les indications de navigation sont toutes là, bien visibles.

Enfin, pour ceux qui veulent une ambiance personnalisée à l’intérieur, le constructeur propose des options de personnalisation ludiques et chaleureuses via les réglages MULTI-SENSE. On peut choisir la couleur de la lumière d’ambiance, appelée « Living Lights », émise par des bandeaux LED sur la planche de bord et les panneaux de porte. Il y a même un mode automatique qui ajuste la couleur toutes les 30 minutes en fonction du rythme biologique sur 24 heures et du moment de la journée.



Enfin, comment ne pas parler du toit panoramique de Rafale ?
D’une, il est immense !
Pour preuve, il mesure 1,47 m de longueur pour presque 1,12 m de large. Ce qui fait de lui l’un, si ce n’est le plus grand couvre-chef en verre pour une voiture européenne de grande série.
De deux, il est équipé de la technologie « AmpliSky ». Elle permet au toit de s’opacifier par segments grâce à un champ électrique. L’opacification des 9 segments crée une animation étonnante tout en garantissant un effet « waouh » à bord du véhicule. Grâce à ce toit intelligent, le conducteur et les passagers peuvent choisir parmi 4 positions différentes : totalement transparent, totalement opaque, transparent à l’avant et opaque à l’arrière, et vice versa. Apparemment, cela permet aux passagers arrière de choisir leur niveau d’ensoleillement indépendamment des passagers avant.
En plus de cela, le toit Solarbay conserve 30 mm d’espace de tête, ce qui peut être important pour les passagers arrière, surtout dans un coupé. Il prétend également limiter l’effet de serre grâce à des solutions en verre de Saint-Gobain, qui préservent le confort thermique à bord. De plus, il se met automatiquement en mode opaque lorsque l’on quitte la voiture.

Conclusion:

Me voilà bien embêté…
Rafale, qui ne sera jamais un avion de chasse comme peuvent l’être ses cibles (Mercedes GLC ou BMW X4), n’aura jamais un groupe motopropulseur cumulant les cylindres et les centaines de chevaux. Cependant, le parti pris de Renault est bien dans l’ordre des choses et du moment, avec des moteurs économiques usant de la fée électricité.
À quoi bon avoir un gros V8 ou V6 ?
Ce qui compte, ce sont les sensations de conduite. Et là, Renault semble avoir joué le jeu de la vivacité pour ouvrir les zygomatiques des pilotes, sans pour autant mettre en jeu leur permis de conduire à chaque centimètre de route.

De plus, Rafale prend à son compte les nouveaux codes du style à la mode, tout en y intégrant une touche subtile d’originalité. La calandre 3D, la ligne de toit et le dessin de la poupe ont vraiment leur caractère propre. Assez pour donner un esprit sportif à ce Rafale. Le luxe est également bien présent dans son habitacle avec des matériaux d’excellent niveau et des ajustements sérieux. Rajoutez à cela le meilleur système multimédia et un toit vitré géant… et vous comprendrez que Rafale est sans nul doute le Renault le plus sexy depuis fort longtemps.

Une arme de séduction massive qui devrait même faire de l’ombre aux Teutons.


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