Une gueule d’amour !
Elle ne les fait pas, mais la Fiat 500 fêtera, en 2015, ses 7 ans d’existence et pourtant elle a toujours autant d’allure. Les années passent, mais n'ont pas de prise sur elle ! En plus de ce look charmant, notre modèle Abarth y rajoute des jantes alliage stylisées, des boucliers plus enveloppants, des bas de caisses sport, des sièges baquets, un châssis raffermi et des liaisons au sol proches de la compétition. Bref … l’ensemble des appendices sportifs nécessaires pour en faire une petite bête capable d’avaler le macadam d’une piste.
Le macadam, elle l’adore !
En parlant de piste, c’est justement ce que je lui ai proposé dès le deuxième jour de mon essai. Me voilà donc partie avec le petit pot de yaourt direction « La Ferté Gaucher » et notre circuit partenaire.
En premier lieu, il me faut chauffer, avec quelques tours, le petit 4 cylindres injection directe turbocompressé de 1,4 litre développant 160 chevaux. La piste est froide et humide, avec un thermomètre qui indique 6°c. Pas vraiment une situation idéale pour faire un chrono.
Les tours de chauffe sont passés, il est temps d’enclencher le mode sport. L’échappement, l’accélérateur et les freins sont plus réactifs ! On croirait presque avoir sous le pied un 6 cylindres, tellement les vocalises du moteur à la sortie d’échappement sont rauques. Les accélérations sont franches et viriles, son poids d’à peine plus d’une tonne y est pour quelque chose. Mais là où elle me surprend le plus, c’est en longue courbe. Le Traction Torque Control, soit le différentiel à glissement limité électronique, se charge de transmettre la puissance et le couple sur chacune des deux roues avant. Par contre dans les virages en épingle, cette Abarth reste une traction et lorsque le train avant perd pied, celui-ci fille tout droit. Pour contrebalancer le phénomène, une seule solution: le frein à main. Et là, l’auto se surpasse. Chaque virage en épingle devient un moment de plaisir, à la recherche de la glisse idéale.
Après, une petite dizaine de tours, me voilà fin prêt pour le tour chronométré. Le temps tombe : 1’12‘’25. Un très bon temps en comparaison des 1’05’’28 de la Renault Mégane RS 265 en conditions optimales.
Et dans la vie de tous les jours ?
Avec son gabarit de lilliputienne, ne croyez qu’elle vous fera de cadeau dans l’habitacle. Bien au contraire si vous dépassez les 1m85, je vous souhaite bonne chance. Car les sièges baquets, au très bon maintien, ne se règlent pas en hauteur, ce qui expédiera votre tête dans le ciel de toit noir. Quant aux places arrière … c’est pire. A ceci se rajoute, un rayon de braquage de camion et un couple amortisseur/suspension qui est, comme qui dirait, un brin « tape-cul ». L’ordinateur de bord nous annonce une consommation moyenne de 8,7 litres.
Elle a du caractère la petite !
Avec sa bouille toute mignonne, l’Abarth 595 Competizione, ne laisse personne indifférent. Son terrain de prédilection reste les routes sinueuses de campagne. C’est ici que la bestiole vous fera reprendre le sourire à chaque pression sur la pédale de gaz. Une auto pour pilote qui veut s’amuser tous les jours à son volant. Mais notre modèle avec son tarif à plus de 26.000€ fait tout de même payer cher son caractère. En même temps quand on aime …
Note : 14/20
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