Bugatti Centodieci : les chiffres
Pour la
Centodieci, le moteur V12 laisse place au moteur emblématique W16 de 8,0 litres, lequel développe aujourd’hui 1 600 ch à 7 000 t/min. Une entrée d’air supplémentaire au niveau du refroidisseur d’huile régule efficacement la température du moteur dont la puissance a augmenté. D’un point de vue purement mathématique, la
Centodieci passe de 0 à 100 km/h en 2,4 secondes. Elle atteint 200 km/h en 6,1 secondes et 300 km/h en 13,1 secondes. Sa vitesse de pointe est limitée électroniquement à 380 km/h.
En comparaison avec la
Chiron, le poids à vide de la
Centodieci est réduit de 20 kg. Un essuie-glaces et des stabilisateurs légers en fibre de carbone ont été utilisés, ce qui permet d’obtenir une puissance massique sensationnelle de 1,13 kg par ch seulement.
Bien entendu, les clients peuvent façonner leur édition spéciale
Centodieci à leur goût grâce aux mains expertes des artisans de Molsheim. Cependant, cette série est limitée à dix exemplaires et sera livrée dans deux ans, mais tous ont déjà été vendus, moyennant un prix unitaire de huit millions d’euros HT sans les options.
Bugatti Centodieci VS Bugatti EB110
« Avec la Centodieci, nous rendons hommage à l’
EB110, laquelle a été créée dans les années 1990 et fait partie intégrante de notre histoire riche en traditions », déclare Stephan Winkelmann, Président de Bugatti. « L’
EB110 a permis à Bugatti de se propulser à nouveau au sommet du secteur automobile au niveau mondial après 1956. » Cette étape intermédiaire s’est avérée essentielle pour la fondation de la nouvelle usine à Molsheim en 1998, qui représente l’enracinement de Bugatti en France, et pour la première hypersportive de l’ère moderne, la Veyron.
« Nous sommes fiers de la longue histoire de Bugatti dont l’
EB110 fait également partie intégrante. Avec la Centodieci (de l’italien 110), nous célébrons ainsi une réinterprétation de l’ancien véhicule d’exception », ajoute Stephan Winkelmann. L’EB110 est certes produite dans l’usine italienne de Campogalliano, mais dès le départ, il n’a jamais été question de nier ses influences françaises. Le propriétaire de l’époque, Romano Artioli, ouvre les portes de l’usine le 15 septembre 1990, jour du 109e anniversaire d’Ettore Bugatti. C’est sciemment qu’il choisit le site de Campogalliano, en Émilie-Romagne, lequel présente un avantage dans les années 1990 : il se trouve dans la région italienne où sont implantées les grandes marques de voitures de sport, ce qui permet à Romano Artioli de recruter facilement des collaborateurs expérimentés pour son projet. R. Artioli présente au public la supersportive
EB110 le jour du 110e anniversaire d’Ettore Bugatti. D’où le nom du véhicule : EB pour les initiales d’
Ettore Bugatti et 110 pour son 110e anniversaire.