Esthétiquement, les évolutions par rapport à une Beetle normale sont visibles : garde au sol rehaussée de 10 mm, voies élargies de 14 mm et bas de caisse noirs avec renforts gris clair. Le bouclier avant est spécifique tout comme la prise d’air sous le capot tandis qu’à l’arrière, un becquet de coffre fait son apparition. L’ensemble est paré du jaune Sandstorm (tempête de sable) et posé sur les jolies jantes de 18 pouces « Canyon ». Pour éviter toute méprise, des bandes latérales affichant le logo DUNE viennent lever le doute.
Là, tout de même, je tique, rehaussée de seulement 1 cm ? Ce n’est pas avec ça qu’on va pouvoir s’aventurer dans les… dunes. D’autant que cette Beetle ne propose pas, pas même en option, la transmission intégrale ni un ESP adaptable aux différentes conditions de grip pour aider les novices et autres optimistes. Bon, je vous avoue que je m’y attendais, comme tout le monde, mais ça reste une déception et, pour le coup, les rappels à la mythique « Baja Bug » sonnent très marketing. Pour autant, j’adore toujours le style de la Beetle actuelle et cette version Dune ne me déplaît pas.
L' intérieur de la Cox
L’habitacle est également habillé du jaune Sandstorm sur la planche de bord et les contre-portes. Des surpiqûres de la même couleur s’étalent sur le volant et les contours des sièges sport (de série). C’est agréable et cela donne plus l’impression de partir surfer sur la côte Ouest que de se rendre à son travail. Pour finir, nous trouvons trois jauges surmontant la console centrale.
La position de conduite est facile à régler et les sièges sport offrent un bon maintien, par contre la taille et la position du volant me donnent l’impression de conduire un camion. Cette taille, selon moi excessive, rend d’ailleurs la direction un peu floue. C’est d’autant plus dommage que la Beetle Dune propose une conduite plutôt dynamique.
Sur la route avec la Coccinelle Dune
À l’exception du défaut précité, la conduite affiche un dynamisme sympathique. La hauteur de caisse relevée ne joue en rien sur la tenue de route ni sur le roulis, et le train avant permet un bon guidage. Il en va de même pour le levier de vitesse de la boîte manuelle qui équipe mon modèle. Celui-ci offre en effet un bon guidage et une légère fermeté, agréable à l’utilisation, a fortiori couplé au 2,0 litres TSI de 220 ch.
Le moteur procure un bon agrément de conduite, évitant l’usage trop fréquent du levier de vitesse et permettant de reprendre à des régimes assez bas. Si besoin, il sait se montrer bien volontaire avec des reprises et des accélérations pour le moins efficaces. Tout au plus, lui reprocherais-je sa sonorité trop passe-partout. Avec une telle puissance et un look aussi sympa, j’aurais apprécié un typage plus sport.
La Beetle Dune constitue une offre de plus dans le microcosme des crossovers, mais elle affiche un look très sympa et la possibilité de l’équiper d’une puissance dépassant les 200 ch que très peu de concurrents réussissent à offrir. Elle sera disponible dès septembre, en même temps que le reste de la gamme restylée, à un prix encore non communiqué, mais qui devrait débuter aux environs de 28 000 € en TSI 150 ch. Un montant certes élevé, mais la Dune propose un équipement plus complet que la Beetle normale.
Note : 14/20
Bien vu :
– Style
- Intérieur sympa
– Ensemble moteur boîte
À revoir :
– Sonorité trop passe-partout avec cette motorisation
– Volant de camion
- Prix
2023 12031 km Manuelle Essence
2024 14059 km Manuelle Essence