Bien conscient que certaines technologies ne sont pertinentes que pour certains usages, c’est dans ce contexte d’électrification que Toyota a décidé de s’investir dans une stratégie du « Beyond Zéro ».
Il s’agit de mettre tout simplement en place un modèle de pensée où « chacun puisse avoir accès à une mobilité, sans oublier personne au bord de la route, afin de rendre le monde meilleur », annonce la marque. Cela passe par des petites formations, notamment la « Beyond Zéro Academy » où l’on sensibilise les conducteurs à la question de la baisse des émissions en CO2, à travers un programme de coaching en entreprise. L’idée étant de former les collaborateurs à avoir une conduite plus zen et écologique. Un programme avantageux, mais surtout des plus vertueux, que certains conducteurs devraient suivre…, car s’il était autrefois réservé à la gamme Business, il est désormais disponible maintenant aux véhicules privés.
Ces petits pas vers un meilleur usage de nos véhicules sont d’autant plus nécessaires en vue de faire baisser la sinistralité, les frais de consommation (-30 %), mais également les frais de consommables (-20 %). D’autant plus, eu égard à la récente adoption de la loi climat et résilience, qu’il s’agit d’une bonne occasion de se mettre en conformité juridique pour les entreprises dans le cadre de leurs démarches RSE.
Un an après le lancement de la
Toyota ProAce, voici le lancement sur les routes du
ProAce City electric. Un
fourgon à destination du marché
utilitaire, mais qui est également décliné en version véhicule particulier en 3, ou 7 places.
«
On garde tous les atouts du ProAce, mais on passe en électrique, avec une technologie et une qualité de meilleure facture. Le volume, le chargé et la capacité de remorquage restent identiques », rassure
Kamel Chennouf, responsable marketing pour les véhicules business chez
Toyota.
Côté esthétique, l’on retrouve définitivement des réminiscences du
Citroën Berlingo ou du Peugeot Partner. Un univers qui se retrouve également à l’intérieur notamment avec l’interface et l’écran du GPS qui sont ceux qu’on retrouve dans une Peugeot, car ce véhicule a été conçu dans par Stellantis.
Pour l’anecdote,
ProAce est un clin d’œil à l’
Hiace, un fourgon emblématique chez
Toyota, qui a souhaité utiliser un nom dont le dérivé évoquerait son étymologie.
Pied sur le frein, appuyons sur le bouton de démarrage, rien ne se passe, c’est normal, nous sommes en tout électrique. Pour enclencher le mode de conduite, vous n’avez qu’à sélectionner le rapport via une molette ou appuyer sur les boutons de rappel à côté.
Le volant petit permet une maniabilité du véhicule des plus agile et les commandes restent facilement accessibles et immédiatement compréhensibles pour quelqu’un qui ne serait pas familier avec la gamme des utilitaires.
De série, le Proace est livré avec son chargeur embarqué de
11 kWh en courant alternatif de série, compatible sur l’ensemble des bornes, avec deux câbles de série. Pour la charge rapide, il faudra se contenter d’un
chargeur embarqué de 100 kW. Ce qui porte, théoriquement, de faire le plein d’énergie en 30 minutes.
Il dispose également d’une caméra de recul, de la climatisation auto bizone et d’un radar de stationnement.
Le moteur dispose d’une puissance de 136 chevaux, le tout branché à une batterie de 50 kWh pour une autonomie annoncée de 285 km. Dans la pratique, c’est une tout autre musique. Le cadran central, affichant la consommation, vous sensibilise sur les consommations et sur le fait qu’il ne faut pas user, voire abuser, de la climatisation.
Bon à savoir : le chauffage ne fonctionne pas en mode éco, on vous le dit, ça vous évitera de galérer comme nous… Trois modes de conduite sont disponibles : Éco, Normal et Power où vous disposez de la puissance max du moteur et de la batterie instantanément.
Un des atouts notables du
ProAce City Electric réside dans sa planche de bord plate et étendue pour y poser des documents, mais surtout dans ces nombreux rangements omniprésents, au-dessus de la tête, au niveau des portières, çà et là, renfermant des espaces et recoins assez profonds – sans oublier la capacité de chargement dans le fourgon arrière. On regrettera juste la présence d’une seule et unique prise USB à bord.
Dans la liste des arguments pour mieux convaincre,
Toyota propose une garantie constructeur de 3 ans ou 100 000 km.
Enfin, mentionnons les petits plus connectés qui séduiront les plus geeks, comme la possibilité de contrôler la charge depuis son téléphone grâce à l’application
MyT permettant le démarrage de la charge à distance. Mais aussi, cette offre d’abonnement
Toyota Network Charging qui ouvre l’accès au réseau de charge public. mais vous n’aurez pas de prix préférentiel sur le réseau
Ionity.