Une écurie bien fournie !
Si les générations précédentes étaient nommées en fonction de la cylindrée de son moteur logé sous le capot, Nissan renonce à cette tradition et conserve uniquement le Z.
Pourtant cela aurait eu du chien de la nommer
Nissan 400Z !
400 comme le nombre de chevaux qui se cachent dans les entrailles du V6 de 3 litres gavé d’air par un biturbo qui développe 475 Nm de couple. Ce bloc moderne issu du coupé Infiniti Q60 et couplé à une boîte mécanique à 6 vitesses avec un arbre de transmission en carbone, ou une boîte automatique à 9 rapports en option, expédie le 0 à 100 km/h en moins de 5 secondes.
STOP IT !
Le freinage est assuré par des freins à disque ventilés aux 4 roues. Des freins sport plus grands avec des étriers peints en rouge sont intégrés de série sur les versions Performance. La version Sport est équipée de jantes 18 pouces en alliage d’aluminium noir et de pneus haute performance Yokohama ADVAN Sport, tandis que la version Performance est équipée de jantes 19 pouces RAYS en alliage d’aluminium forgé très léger et de pneus haute performance Bridgestone Potenza S007
Nouvelle ligne mais pas toute neuve…
Les lignes sont somptueuses. C’est indéniable !
Mais sachez que pour limiter les coûts, Nissan a tout simplement repris le châssis de la 370Z actuelle. Tout juste sait-on qu’elle s’est largement renforcée et rigidifiée par de multiples rajouts et soudures.
Cependant, pour gagner du poids, le capot, les portes et le hayon sont en aluminium, tandis que les suspensions à double triangle superposé à l’avant et multibras à l’arrière sont également du même métal. En dépit de ce recyclage, 80 % de la voiture est renouvelé.
L’habitacle est toutefois entièrement revu et s’habille de compteurs numériques via une dalle de 12,3 pouces et un écran central tactile de 9 pouces pour gérer l’infodivertissement. Ce dernier est surmonté des ouïes de ventilation et de 3 manomètres orientés vers le conducteur.
Malheureusement…
Chez nos cousins d’outre-Atlantique, Nissan annonce un prix de base de 40 000 $ soit 35 000 €. Un tarif rikiki, au vu du style et des performances, qui ne verra pas le jour sur le Vieux Continent, car trop gourmand et sujet à un malus maximum.