Essai de la Peugeot 308 R Hybrid : l'interview

Certains aspects techniques n’apparaissent pas ici et sont à découvrir dans l’essai, uniquement disponible dans le magazine.

LA REVUE AUTOMOBILE : Quand sera prise ou non la décision de commercialiser la 308 R Hybrid ? À qui revient la décision ?

PEUGEOT SPORT : À Carlos Tavares directement. Rien n’est encore décidé mais il est certain que, quoi qu’il arrive, la solution d’hybridation performante a trouvé sa place dans le groupe PSA.

LRA : Que manque-t-il encore pour passer au stade de production ? 

PS : Nous n’avons pas du tout travaillé l’aspect sécurité. Cela nécessiterait deux ans de travail si nous avions le feu vert de la Direction.

LRA : Vous êtes venus avec le prototype et le showcar. Quel est le poids de chacun ?

PS : Nous avons visé un surpoids de 200 kg par rapport à la 308 GTi. Le prototype a été pesé à 1 535 kg, sachant que nous avons depuis réussi à économiser 20 kg sur la chaîne de transmission. Le showcar profite de cette amélioration mais le reste de la voiture n’est pas du tout optimisé en poids car il n’est pas destiné à rouler ou, en tout cas, cela doit rester à une très faible vitesse. 

LRA : Et la répartition des masses ?

PS : Elle est de 54/46 sur l’avant. C’est plus équilibré que la 308 GTi (environ 60/40).

LRA : Les freins ont-ils été revus ?

PS : Non le système est repris à l’identique et nous avons même constaté que grâce à l’électrique, les freins de la R sont moins sollicités que ceux de la GTi.

LRA : Quelle boîte de vitesses utilisez-vous ?

PS : Nous sommes partis de la boîte manuelle de la GTi que nous avons robotisée. Le moteur électrique permet d’éviter les à-coups typiques de ces boîtes, comme vous le constaterez en roulant.

LRA : Des hypercars hybrides, quelle est celle qui se rapproche le plus de la 308 R Hybrid ?

PS : La Porsche 918 Spyder. Nous sommes, à l’exception de l’emplacement du moteur, sur la même architecture. 

Cliquez ici pour accéder à la galerie photos de la Peugeot 308 R Hybrid.