Dans une démarche qui se veut empreinte de solidarité mais qui sonne surtout le glas des comparaisons ordinaires, Carlos Tavares, PDG de Stellantis, bénéficiera lui aussi d’un treizième mois de salaire. L’annonce, faite lors d’un somptueux dîner de gala réservé aux hautes sphères de l’entreprise, a précisé que, tout comme ses employés, il se verra gratifié d'un bonus annuel. Cependant, le montant de ce dernier—3 millions d’euros—suscite des émotions variées et Jean Luc Mélanchon veut s'octroyer un 15ème mois...
En solidarité avec ses employés, le PDG de Stellantis s'octroie un treizième mois, équivalent au PIB d'un petit émergeant ;-)
L'Esprit de Partage Selon Tavares
«
C'est important que chaque membre de notre grande famille Stellantis se sente apprécié et valorisé. Je suis ravi de partager avec mes collègues l'expérience du treizième mois », a déclaré Mr
Tavares, tout en omettant délibérément de mentionner que son "partage" équivaut à environ cent fois le treizième mois moyen d'un employé standard. «
Nous naviguons tous dans le même bateau », a-t-il ajouté, ignorant apparemment que certains sont en cabine première classe tandis que d'autres rament en cale.
Jean Luc Mélanchon approuve... mais veut croquer aussi
Les réactions au sein de l'entreprise oscillent entre admiration contrainte et cynisme ouvert. «
Oh, j’ai entendu pour son treizième mois. Peut-être qu'avec ça, il pourra s'acheter une île pour stocker tous ses billets? », lance une technicienne en ajustant méticuleusement un rétroviseur. À l’extérieur de l’entreprise, la nouvelle a également fait des vagues.
Jean-Luc Mélenchon, figure emblématique de la gauche française, n’a pas tardé à réagir : «
Si Monsieur Tavares mérite un treizième mois à ce tarif, alors pourquoi pas un quatorzième et un quinzième pour les travailleurs qui sont véritablement sur le terrain ? Moi-même, avec toutes mes sollicitations, je pense mériter non seulement un treizième, mais aussi un quatorzième et un quinzième mois ! » a-t-il déclaré, mi-sérieux mi-amusé, lors d'une interview récente.
Un Treizième Mois sympatoche...
Des économistes se sont penchés sur l'impact d'un tel bonus. «
Ce n'est pas juste une question de rémunération, c'est presque un cas d'étude macroéconomique », explique une économiste du Canard Enchaîné. Des graphiques montrent un pic modeste pour les revenus des employés en décembre, et une montagne vertigineuse pour celui de Tavares. «
C'est presque comme s'il recevait son propre plan de relance économique personnel chaque fin d'année », commente-t-elle.
Conclusion:
Carlos Tavares reste donc fidèle à une certaine image de la grandeur d'entreprise : équité en apparence, mais avec une réalité bien plus luxueuse pour les échelons supérieurs. Son treizième mois renforcera sans doute son garage personnel plutôt que le sentiment de solidarité espéré. Pendant ce temps, le reste de l'équipe de Stellantis peut se réjouir, ou du moins essayer, de vivre dans le même calendrier que leur PDG, même si leurs réalités financières semblent appartenir à des années-lumière l'une de l'autre.
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