Essai FIAT Topolino : Elle a tout pour déplaire ! Et pourtant…
Dans le labyrinthe des rues parisiennes, la FIAT Topolino émerge comme une curiosité mécanique, esquissant un sourire sur le visage des passants étonnés par son apparition. Sa proposition, un leasing à seulement 59 € par mois, est si remarquablement basse qu'elle défie l'entendement, puisqu’on ne parle même pas d’un prix d’un plein d'essence pour une voiture compacte. Cette offre irrésistible promet d'injecter une dose de nouveauté dans le quotidien urbain, offrant une liberté de mouvement inédite pour un coût « dérisoire ».
Avec un clin d'œil assumé à la légendaire Fiat éponyme et une allure qui n'est pas sans rappeler celle des voitures estivales, la Fiat Topolino fait une entrée remarquée dans le segment des quadricycles électriques. Reprenant un nom chargé d'histoire, ce véhicule se positionne comme une réponse sensuelle à la mobilité urbaine, le tout enveloppé dans le charme indémodable de la Dolce Vita.
Tirant sa base technique de la Citroën Ami, la Topolino allonge ses lignes sur seulement 2m53 de longueur. Une lilliputienne fonctionnant à l’électricité, capable d’être un compagnon de route pour 75 km entre chaque recharge grâce à une batterie de 5,4 kWh. Au-delà de cette distance, il faudra attendre un peu moins de quatre heures sur une prise standard pour pouvoir repartir à l’assaut des feux rouges.
Disponibles pour commande en ligne via un processus simplifié en "3 clics", la Topolino et sa variante Dolcevitase démarquent surtout par leur offre de leasing particulièrement affriolante. Pour un engagement de trois ans, sans apport initial puisqu’il équivaut à un bonus de l’État, s'approprier les clés de cette icône ne nécessitera qu'un versement mensuel de 59 €. Une proposition commerciale qui rend cette petite merveille accessible à un large public, d’autant plus que l’on parle d’un tarif inférieur à celui d’un plein d’essence pour une citadine polluante.
Fiat Topolino : La Dolce Vita parisienne
Au cœur de cette aventure, la Topolino se distingue par sa démarche, à la fois sensuelle et réfléchie. Non, nous n'avons pas exploré les ruelles avec la "Dolce Vita", mais avec sa sœur dite « coupé », qui garde ses portes et son toit vitré, promettant de nous conserver bien au sec. Elle est certes plus intimiste, peut-être, mais non moins séduisante.
Après plusieurs minutes à ausculter ce splendide coup de crayon, il est enfin temps d’en prendre le volant. L'agencement intérieur tire profit de chaque centimètre, proposant des sièges décalés pour optimiser l'espace et offrir un volume de rangement total de 63 litres, qui, en réalité, n’est pas très pratique puisqu’on parle d’un espace bagage dans les pieds du passager et d’un autre derrière le siège du pilote. En revanche, la Topolino offre également une jolie boîte de rangement, la Dolce Vita Box, au fond de la planche de bord.
Dès les premiers tours de roue, dans le labyrinthe des rues parisiennes, la FIAT Topolino émerge comme une curiosité mécanique, esquissant un sourire sur le visage des passants étonnés par son apparition. Il m’est même impossible de compter le nombre de badauds se précipitant devant mes roues, à chaque feu rouge, pour prendre quelques clichés plus ou moins volés de la belle italienne. Un phénomène bien plus fort que si je roulais avec une supercar.
En s'engageant dans les artères de la ville lumière, la Topolino dévoile rapidement son caractère. Bien que bridée à une vitesse de 45 km/h, elle n’en perd pas pour autant son panache. Son agilité est un atout, lui permettant de danser entre les files de voitures avec une aisance presque poétique. Conduire la Topolino dans le tumulte urbain devient une exploration, un road trip au cœur de la cité, où chaque coin de rue peut se transformer en découverte, chaque passage étroit en aventure. Cependant, confirmez bien avec votre mutuelle que vous avez droit à une prise en charge totale d’un chiropracteur.
Les concepteurs semblent avoir sacrifié le confort de conduite sur l'autel de la simplicité, avec une suspension qui peine à masquer les imperfections de la route. Les performances d'accélération et la précision de la direction laissent également à désirer, soulignant une approche qui privilégie l'esthétique et la nostalgie au détriment de la praticité. L'autonomie annoncée de 75 km se révèle être une jolie blague. Comptez plutôt sur 50 km, ce qui, en soi, est en adéquation avec l'essence même de la Topolino : un compagnon de route pour le quotidien, pour ces trajets morcelés qui composent la vie urbaine.
Conclusion:
Topolino, c’est comme porter des talons aiguilles
La Fiat Topolino incarne plus qu'un simple moyen de transport ; elle est une invitation à redécouvrir la ville sous le prisme de l'insouciance. Ce quadricycle électrique, avec ses charmes, ses imperfections et ses limitations, rappelle ces escarpins haut perchés que ces dames aiment porter pour l’attrait inexorable qu’ils leur confèrent auprès de la gent masculine. Mais qui, à la fin de la journée, leur donne comme une envie de se couper les pieds.
La Fiat Topolino n'aspire donc pas à révolutionner le monde de l'automobile par sa puissance ou ses performances technologiques. Son ambition est ailleurs : offrir une bulle de plaisir simple où le chemin importe davantage que la destination. Malgré, ou peut-être grâce à, ses limites, la Fiat Topolino se positionne comme une alternative séduisante pour ceux qui désirent naviguer la ville avec style, légèreté, et une pointe de nonchalance.
Son style unique, empreint de références au passé glorieux de Fiat, conjugué à une proposition financière accessible, parle de 59 € par mois, fait de la Topolino un choix de cœur et de raison.
Topolino est donc un piètre objet roulant, mais tellement désirable.
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