Le coupé 2+2 Roma effectue son restylage et, pour l'occasion, change de patronyme. Au menu, de l'esthétique et une petite poignée de chevaux en bonus...
On n'aura jamais eu la confirmation que la Roma a réellement pris la place de la remplaçante de la première Maserati GranTurismo qu'aurait pu être l'Alfieri. Quoiqu'il en soit, cela a ouvert à Ferrari un nouveau segment dans la catégorie des 2+2.
Repoudrage extérieur
Ce changement de nom n'est pas une nouveauté chez Ferrari. On l'a connu lors de la fin de la FF ou bien encore dans la famille de la California.
La Roma était très désirable, mais également très critiquée pour singer Aston Martin. En outre, on pouvait lui reprocher quelques éléments malheureux pouvant rappeler la 406 phase 2.
En quittant la capitale italienne pour rejoindre la côte, le Ferrari Styling Centre dirigé par Flavio Manzoni lui corrige ses défauts de jeunesse. La face avant, sans calandre traditionnelle, présente une aile flottante couleur carrosserie au-dessus d’un bandeau sombre. Cela n'est pas sans rappeler la superbe 12Cilindri. L’arrière se distingue par un bandeau lumineux dissimulé et un diffuseur fonctionnel. Enfin, la teinte de lancement (le Verde Costiera) fait directement références aux reflets marins de la côte amalfitaine.
Ferrari communique sur le fait que chaque élément de la carrosserie hérité de la Roma a été retravaillé pour optimiser l'efficacité aérodynamique. On retrouve ainsi des générateurs de vortex et un diffuseur double à l'avant. Comme souvent, désormais, un fond plat a été installé. Passons maintenant à l'arrière avec le diffuseur redessiné et le becquet de 20 mm, intégré pour plus d'élégance. Cependant, il ne dispense pas de la présence d'un aileron rétractable, capable de générer jusqu’à 110 kg d’appui à 250 km/h, avec moins de 4 % de traînée supplémentaire.
Intérieur et technologies
Une Ferrari, c'est aussi un poste de pilotage, même si certaines décennies n'ont pas été faciles dans le domaine, avec des intérieurs des plus médiocres. C'est du passé depuis un petit moment, comme en témoigne à nouveau ce nouvel habitacle à architecture à double cockpit. Le tunnel central suspendu et usiné semble du plus bel effet. Si vous en avez marre du son du V8, le système audio Burmester Premium en option offre une puissance de 1 200 watts via 14 haut-parleurs. Plusieurs types de sièges, de plusieurs tailles, sont proposées. Il est probable que ce soit davantage le client américain qui soit visé...
Ce vrai faux nouveau modèle inaugure inaugure un nouveau système HMI (interface homme-machine). Le volant est doté de boutons physiques avec, sur un flanc les assistantes à la conduite et, de l'autre, la vue des écrans, les essuie-glaces, les clignotants. Sans oublier une troisième partie servant à l'aspect multimédia.
Même Ferrari ne peut se priver de la mode des écrans. Si bien qu'on en dénombre pas moins de 3 : 15,6” pour l’instrumentation principale, 10,25” tactile central pour les commandes multimédia, climatisation, réglages et 8,8” pour le passager.
V8 bi-turbo
Contrairement à Maserati qui a perdu le droit d'utiliser les V8, la "Roma phase 2" reconduit le V8 bi-turbo de 3 855 cm³ issu (type F154) est reconduit. La puissance progresse légèrement, pour atteindre 640 chevaux à 7 500 tr/min. Cette amélioration est permise par un travail sur les turbocompresseurs. Même si c'est anecdotique sur la masse totale, de nouveaux arbres à cames allégés et un bloc moteur redessiné permettent une perte de poids d'un peu plus de 2 kg.
La puissance est transmise aux roues arrière via la boîte de vitesses à double embrayage, fournie par Getrag.
La marque Ferrari vient de dévoiler sa dernière création et il n’y a pas de surprise : il s’agit d’une version découvrable de la Roma. Cette nouvel... Voir plus
2020 10450 km Automatique Diesel
2018 11975 km Automatique Diesel