Le Dacia Bigster dCi, c’est un peu comme le baroudeur de la bande qui ne fait pas de bruit, mais qui sait exactement où il va. Dans un monde où l’hybride et l’électrique semblent avoir pris le pouvoir, la version turbo diesel du Bigster nous rappelle à quel point un bon vieux moteur au mazout peut encore avoir sa place dans certains coins du globe. Alors, faut-il vraiment en vouloir à ce brave dCi pour sa robustesse légendaire et son appétit de moineau sur les longues distances ? Détail après détail, plongeons sous le capot de cette version qui, malheureusement, ne verra jamais le jour sur nos routes françaises.
Dacia Bigster dCi : Ppour les grands espaces
Le
Bigster dCi est équipé du 1,5 litre turbo diesel, un moteur bien connu du groupe Renault, qui a déjà fait ses preuves sur le
Duster et autres modèles de la gamme. Ce bloc, couplé à une transmission manuelle à six rapports, promet une conduite souple et efficace. Avec ses
115 chevaux (ou environ, on est encore dans le flou sur les chiffres exacts), il ne prétend pas être un foudre de guerre, mais plutôt un marathonien : il encaisse les kilomètres comme un vieux coureur de fond qui a déjà vu toutes les routes possibles et imaginables.
La consommation ? Eh bien, elle devrait tourner aux alentours de 5 litres aux 100 km. Oui, vous avez bien lu, 5 litres ! Ce qui, pour un SUV de ce gabarit (on parle tout de même de 4,6 mètres de long et plus d’une tonne et demie de tôle), est presque un miracle. Mais attention, on parle ici de chiffres théoriques, ceux que l’on affiche fièrement dans les brochures, avant de les voir fondre comme neige au soleil en conditions réelles. Mais quand même, c’est assez pour envisager des road trips sans avoir à se ruiner à la pompe.
Dacia Bigster dCi : Robustesse et endurance
Ce qui frappe avec ce
Bigster dCi, c’est son positionnement résolument pragmatique. Ce n’est pas un SUV pour faire des ronds de jambe dans les centres-villes. Non, ce Bigster, il est conçu pour les grands espaces, les routes interminables où l’on enchaîne les kilomètres sans même jeter un œil à la jauge de carburant. Avec son couple généreux, on parle de 260 Nm, le dCi est l’allié parfait des longues traversées et des départs en vacances. Il est capable d’encaisser des charges importantes sans broncher, un peu comme un gros âne bâté qui ne se plaindrait jamais.
Et si vous pensiez que le diesel c’était bruyant, détrompez-vous. Ce moteur est plutôt bien isolé. On entend plus le bruit de la route que le doux ronronnement du mazout, surtout une fois sur autoroute. La boîte de vitesses manuelle à six rapports permet une conduite fluide, mais il faut l’admettre, ce n’est pas non plus une fée de la rapidité. Vous n’allez pas casser les chronos, mais vous allez arriver à destination sans avoir vidé votre portefeuille.
Dacia Bigster dCi : Le paradoxe écologique
C’est ici que la blague prend un virage presque ironique. Alors que ce
Bigster dCi promet une faible consommation et une longévité impressionnante, il est éjecté de notre marché par les normes écologiques européennes. Oui, vous avez bien entendu, ce bon vieux diesel, pourtant optimisé pour rejeter le moins de CO2 possible, est jugé indésirable par les régulateurs. Il faut croire que même les moteurs les plus robustes ne peuvent échapper à l’inéluctable machine verte qui broie toute trace de carburant fossile.
Malgré toutes ses qualités, ce
dCi est condamné avant même d’avoir pu prouver sa valeur chez nous. Le coup de grâce, c’est cette étiquette environnementale qui l’empêche de franchir les frontières de l’Europe, où les normes anti-diesel sont devenues aussi strictes qu’un professeur de mathématiques frustré. Même si ce moteur ne consomme pas plus qu’un hybride en conditions réelles, il est tout simplement banni. On aura beau arguer qu’il reste une solution viable pour les grands rouleurs, rien n’y fait.
Conclusion:
Bigster diesel : Un adieu prématuré
Alors voilà, chers amateurs de SUV robustes et endurants, il va falloir faire vos adieux à ce bon vieux
turbo diesel dCi. Il ne foulera jamais les routes françaises, car il est déjà jugé coupable par une société qui préfère les voitures silencieuses et branchées. Pourtant, on peut presque entendre le Bigster dCi murmurer : «
je suis prêt à parcourir le monde, mais on m’interdit de le faire ». Triste fin pour un moteur qui, sans être révolutionnaire, avait encore beaucoup à offrir.
C’est un peu comme un vieux pote qui vous aide à déménager tous les week-ends, mais qu’on finit par laisser de côté parce qu’il n’a pas le bon look ou qu’il ne plaît plus à la bande. En somme, ce
Bigster dCi aurait pu être la meilleure version, mais on ne le saura jamais. Enfin… sauf si vous allez vivre en Argentine, en Afrique du Nord ou peut-être dans certains coins de l’Asie, là où les normes européennes n’ont pas encore tout chamboulé.
Alors, est-ce que c’est la meilleure version ? Peut-être, mais comme un bon film d’auteur, elle ne sera jamais projetée dans nos salles.
Performance
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Occasion
19 880 €
