La fiabilité d’un constructeur se joue souvent sur quelques moteurs phares : un bloc défaillant peut ternir une réputation, tandis qu’un diesel quasi indestructible peut conquérir le cœur des conducteurs sur des décennies. Chez Renault, cette dualité est parfaitement illustrée par le 1.2 TCe, jugé trop fragile par certains, et le 1.5 dCi, véritable champion de la longévité. À l’heure où le marché de l’occasion est en plein essor, les questions se bousculent : faut-il vraiment craindre le 1.2 TCe ? Le 1.5 dCi est-il aussi solide qu’on le dit ? Quelles autres motorisations ou modèles valent encore le détour ? Que l’on envisage l’achat d’une Clio, d’un Scénic, d’un Talisman, d’une Laguna, d’un Captur, d’une Arkana, d’un Kadjar, d’un Espace, d’une Twingo, d’un Kangoo, d’un Modus ou d’un Koleos, la fiabilité reste au cœur des préoccupations. Dans cet article, nous passons au crible les blocs moteurs Renault – et notamment les controversés – afin de vous aider à acheter en toute sérénité.
Renault a su marquer le paysage automobile français avec de nombreux modèles à succès. De la Twingo citadine au grand monospace Espace, en passant par le petit utilitaire Kangoo ou la berline Talisman, la marque au losange s’est diversifiée, multipliant les motorisations essence, diesel et désormais hybrides.
Malgré ces succès commerciaux, la fiabilité mécanique fait souvent couler beaucoup d’encre : un moteur fragile, comme le 1.2 TCe, peut engendrer des factures salées et faire douter les futurs acheteurs d’une Renault d’occasion. À l’inverse, le 1.5 dCi jouit d’une renommée quasi légendaire en matière de robustesse. Au-delà de ces deux blocs iconiques, il existe une pléthore d’autres motorisations (1.3 TCe, 1.6 dCi, 2.0 dCi, 1.6 16v, etc.) qui méritent d’être analysées pour ne pas se tromper lors de l’achat d’une Renault de seconde main.
Cet article a pour ambition de vous donner une vision complète de la fiabilité des moteurs Renault disponibles sur le marché de l’occasion, tout en abordant les modèles emblématiques (de la Clio à la Twingo en passant par le Kangoo et le Koleos). J’y apporte mon regard de journaliste automobile spécialisé, fort de plus de deux décennies d’expérience, ainsi que mes compétences d’ingénieur motoriste pour vous livrer un panorama clair et honnête.
1. Le 1.2 TCe Renault : un moteur sous haute surveillance
Genèse et ambitions
Lancé au début des années 2010, le 1.2 TCe se voulait être un moteur à la fois performant et sobre, tout en répondant aux normes anti-pollution grâce à une cylindrée réduite. Turbocompressé et doté d’une injection directe, il devait prendre la relève des blocs essence plus anciens (1.4, 1.6 atmosphériques), avec l’avantage d’un couple disponible tôt pour un agrément de conduite certain.
Proposé en versions allant de 115 à 130 chevaux, il a été implanté sur un large éventail de modèles :
- Clio IV
- Captur I
- Mégane III
- Scénic III
- Kadjar
- Kangoo (sur certaines séries particulières)
- Etc.
Malgré son succès initial, il souffre rapidement de retours négatifs concernant sa fiabilité. Les forums et garages spécialisés ont en effet rapporté plusieurs soucis majeurs.
Les problèmes récurrents du 1.2 TCe
Surconsommation d’huile
- Certains propriétaires signalent jusqu’à un litre d’huile consommé tous les 1 000 ou 2 000 km.
- Un niveau d’huile trop bas peut provoquer une casse moteur ou l’endommagement prématuré du turbo.
Chaîne de distribution défaillante (sur les premières séries)
- Des bruits de cliquetis ou de frottement peuvent alerter le conducteur.
- Dans les cas extrêmes, la chaîne sautait et causait la destruction du moteur.
Mises à jour du calculateur nécessaires
- Renault a parfois revu la cartographie moteur pour atténuer les excès de pression et corriger les stratégies d’injection.
- Sur les véhicules non passés chez le concessionnaire pour ces rappels, le risque de souci mécanique reste plus élevé.
Comment acheter un 1.2 TCe d’occasion sans risques (ou presque) ?
- Exiger un historique limpide : factures d’entretien, rappels effectués, vidanges régulières (tous les 15 000 km ou chaque année, voire moins).
- Vérifier la consommation d’huile : demander au vendeur si des appoints fréquents ont été nécessaires.
- Privilégier les dernières évolutions (post-2016/2017) : Renault a amélioré le bloc et corrigé la plupart des bugs.
- Écouter et observer lors de l’essai : un bruit suspect de chaîne, des fumées bleues, un régime instable sont des signaux d’alerte.
2. Le 1.5 dCi Renault : le diesel star !
Présentation générale
Le 1.5 dCi (code interne K9K) est probablement l’un des moteurs diesel les plus répandus en Europe. Présent dans la gamme Renault depuis le début des années 2000, il équipe une multitude de modèles (Clio, Kangoo, Scénic, Kadjar, Captur, etc.), et même certaines Mercedes Classe A/B et Nissan (Qashqai, Juke).
Les atouts incontestables
- Robustesse éprouvée : des millions d’exemplaires ont été produits, avec une réputation d’endurance pouvant aller au-delà de 250 000 km sans gros souci.
- Faible consommation : en usage mixte, il demeure sous les 5 L/100 km, un atout pour les gros rouleurs.
- Entretien raisonnable : la simplicité relative du bloc (comparée à d’autres diesels modernes) facilite les opérations de maintenance et limite les coûts.
Les points de vigilance
Turbo et vanne EGR
- Comme tous les diesels, un manque d’entretien ou un usage exclusivement urbain peut encrasser la vanne EGR.
- Le turbo peut être fragilisé par des vidanges trop espacées.
Injecteurs
- Sur les premiers millésimes (avant 2006), on a relevé des fuites et des dysfonctionnements.
- Depuis, Renault a fiabilisé ces composants.
FAP (Filtre à particules)
- Indispensable sur les versions plus récentes, il nécessite des trajets réguliers à plus haute température pour se régénérer correctement.
Conseils pour l’achat d’un 1.5 dCi d’occasion
- Carnet d’entretien à jour : vidanges tous les 15 000 – 20 000 km max, filtres remplacés.
- Vérifier le type d’usage : un dCi de 100 000 km ne sera pas le même selon qu’il a majoritairement roulé en ville ou sur autoroute.
- Essai routier complet : démarrage à froid, montée en régime, fumées à l’échappement, bruits de claquement.
3. Les autres motorisations à ne pas négliger
3.1. Le 1.6 dCi (R9M)
- Points forts : plus récent et plus puissant que le 1.5 dCi (130 ch, 160 ch), bon compromis consommation/performances, fiabilité généralement correcte.
- Points faibles : sensibilité à l’AdBlue (pour les versions Blue dCi), entretien plus complexe.
3.2. Le 2.0 dCi (M9R)
- Points forts : solide, coupleux, parfaitement adapté aux gros rouleurs et aux véhicules plus lourds (Laguna, Espace, Talisman).
- Points faibles : premiers millésimes avec turbo fragile, embrayages parfois faiblards sur les versions hautes puissances.
3.3. Les moteurs essence atmosphériques (1.2 16v, 1.6 16v, 2.0 16v)
- Points forts : simplicité, robustesse, entretien peu coûteux.
- Points faibles : performances limitées (surtout le 1.2 16v) et consommation plus élevée qu’un bloc turbo moderne.
3.4. Les nouveaux blocs 1.3 TCe (H5Ht)
- Points forts : co-développés avec Daimler, ils ont bénéficié du retour d’expérience du 1.2 TCe. Plus fiables, puissance allant de 130 à 160 ch.
- Points faibles : encore relativement récents, donc un recul à long terme plus limité. Quelques cas de surconsommation d’huile, moins marqués que sur le 1.2 TCe.
3.5. Les motorisations E-Tech (hybride, hybride rechargeable)
- Points forts : bonnes performances en ville et sobriété, technologie hybride déjà éprouvée sur Clio et Captur E-Tech.
- Points faibles : complexité de la mécanique et de l’électronique, coûts de réparation potentiellement élevés en cas de panne hors garantie.
4. Les modèles phares de la gamme Renault et leurs spécificités
Afin de mieux cibler les particularités de chaque modèle et répondre aux interrogations des acheteurs potentiels, faisons un tour d’horizon de la majorité de la gamme Renault, en nous attardant sur leurs moteurs recommandés (ou à éviter), ainsi que leurs points faibles.
4.1. Fiabilité Clio (III, IV, V)
Clio III (2005 – 2012)
- Moteurs recommandés : 1.5 dCi (85, 90, 105 ch), 1.2 16v ou 1.6 16v en essence pour la robustesse.
- Moteurs à surveiller : 1.2 TCe s’il n’a pas bénéficié d’un entretien exemplaire (sur certaines séries).
- Fiabilité globale convenable, surveiller l’électronique (vitres, verrouillage centralisé).
Clio IV (2012 – 2019)
- Moteurs recommandés : 1.5 dCi (90, 110 ch), 1.2 atmosphérique (durable mais un peu mou).
- À surveiller : 1.2 TCe 120, notamment la consommation d’huile et la chaîne de distribution.
- Vérifier la boîte EDC (double embrayage) : vidange impérative tous les 60 000 km.
Clio V (depuis 2019)
- Moteurs : 1.0 TCe (100, 110 ch), 1.3 TCe (130 ch), 1.5 Blue dCi (85, 115 ch).
- Globalement peu de retours négatifs pour le moment, fiabilité plutôt correcte.
- Existe aussi en version hybride E-Tech (140 ch), fiable pour l’instant mais recul limité.
4.2. Fiabilité Scénic (III, IV)
Scénic III (2009 – 2016)
- Bloc star : 1.5 dCi (110 ch), suivie de près par le 1.6 dCi (130 ch).
- Le 1.2 TCe 115/130 est fréquent mais attention à l’historique, surtout pour la chaîne.
- Problèmes possibles : électronique (frein de parking automatique, capteurs de pression de pneus).
Scénic IV (2016 – 2022)
- Moteurs recommandés : 1.3 TCe (140, 160 ch), 1.5 dCi (110, 120 ch).
- Boîte EDC7 plus fiable que l’EDC6, mais entretien rigoureux nécessaire (vidange).
- Quelques cas isolés de pannes électroniques, globalement fiabilité correcte.
4.3. Fiabilité Talisman (2015 – …)
- Berline haut de gamme visant à succéder à la Laguna.
- Diesel : 1.6 dCi (130, 160 ch) et 2.0 Blue dCi (160, 200 ch), adaptés aux gros rouleurs.
- Essence : 1.3 TCe (160 ch) ou le 1.8 TCe (225 ch) sur la version S-Edition.
- Fiabilité convenable, attention à l’électronique (écran R-Link, radars de stationnement) et aux amortisseurs arrière sur certains lots.
4.4. Fiabilité Laguna III (2007 – 2015)
- Considérablement plus fiable que la Laguna II.
- Moteurs recommandés : 2.0 dCi (130, 150, 175 ch), bonne résistance dans le temps.
- Les versions essence sont rares sur le marché français, mais le 2.0 16v reste globalement sain.
4.5. Fiabilité Arkana (depuis 2021)
- SUV coupé lancé récemment, disponible en E-Tech hybride et en 1.3 TCe.
- Faible recul sur la fiabilité à long terme, mais les retours initiaux sont plutôt positifs.
- Problèmes isolés d’infodivertissement (écran tactile, connectivité).
4.6. Fiabilité Captur (I, II)
4.7. Fiabilité Kadjar (2015 – 2022)
- Cousin du Nissan Qashqai, SUV compact très apprécié.
- Diesel : 1.5 dCi (110, 115 ch), 1.6 dCi (130 ch), globalement fiables.
- Essence : 1.2 TCe (130 ch) à surveiller de près, 1.3 TCe (plus rassurant).
- Attention à l’électronique (clim, caméra de recul) et à l’EDC (entretien).
4.8. Fiabilité Espace V (2015 – …)
- Monospace/crossover haut de gamme, riche en équipements.
- Diesel : 1.6 dCi (130, 160 ch) et 2.0 Blue dCi (200 ch). Bons retours, mais vigilance sur l’AdBlue.
- Essence : 1.8 TCe 225, agréable mais surveiller la conso d’huile et l’embrayage (version EDC).
- Surveiller la suspension pilotée (si équipée) et l’électronique (R-Link, aides à la conduite).
4.9. Fiabilité Twingo (I, II, III)
- Twingo I (1993 – 2007) : moteurs essence 1.2 atmosphériques (D7F, D4F) réputés simples et solides. Peu d’électronique, entretiens peu coûteux.
- Twingo II (2007 – 2014) : toujours de petits blocs essence (1.2 60/75 ch, 1.2 TCe 100 ch sur la GT et RS). Le 1.2 TCe version RS est globalement correct si bien entretenu, mais méfiance sur l’historique (usage sportif).
- Twingo III (depuis 2014) : architecture à moteur arrière, développée avec Smart. 0.9 TCe (90 ch) et 1.0 SCe (65, 70 ch). Assez fiables dans l’ensemble, mais surveiller la boîte et le refroidissement du moteur arrière.
Points d’attention sur Twingo :
- Vérifier l’état du châssis (rouille sur la Twingo I), l’usure des freins et des amortisseurs.
- Sur Twingo III, veiller à un entretien spécifique (position du moteur) et aux rappels éventuels (fixation de la colonne de direction, etc.).
4.10. Fiabilité Modus (et Grand Modus) (2004 – 2012)
- Monospace citadin qui reprend la base de la Clio III.
- Essence : 1.2 16v (75 ch), 1.2 TCe (100 ch), 1.4 16v (98 ch), 1.6 16v (110 ch). Le 1.2 TCe peut être fiable si bien suivi, mais privilégier le 1.4 ou 1.6 16v pour la tranquillité.
- Diesel : 1.5 dCi (65, 80, 85, 90 ch) : robuste et sobre, idéal si vous faites plus de 15 000 km par an.
- À surveiller : direction assistée (moteur électrique qui lâche), certains capteurs (airbag, pression pneu).
4.11. Fiabilité Kangoo (I, II, III)
- Véhicule utilitaire ou ludospace très apprécié pour sa praticité et son habitabilité.
- Kangoo I (1997 – 2007) : anciens blocs essence 1.2, 1.4, 1.6, et diesel 1.9 dTi, 1.5 dCi. Globalement simples et faciles à entretenir, méfiez-vous cependant de la corrosion sur certains exemplaires âgés.
- Kangoo II (2007 – 2021) : 1.5 dCi majoritaire, décliné en 75, 90, 110 ch. Fiable, idéal pour un usage mixte. Quelques versions essence (1.2 TCe, 1.6 16v) moins courantes.
- Kangoo III (depuis 2021) : plus moderne, moteurs essence TCe (100, 130) et diesel Blue dCi (95). Encore peu de retour d’expérience sur la fiabilité au long cours, mais globalement prometteur.
Points d’attention sur Kangoo :
- Vérifier les portes coulissantes (rail, mécanisme), la lunette arrière (étanchéité).
- Contrôler l’usure des amortisseurs et des rotules (véhicule souvent chargé).
- S’assurer que l’entretien du 1.5 dCi a été fait dans les règles (vidanges, FAP, etc.).
4.12. Fiabilité Koleos (I, II)
- Le SUV haut de gamme de Renault, développé sur la base du Nissan X-Trail.
- Koleos I (2008 – 2015) : motorisations diesel 2.0 dCi (150, 175 ch) majoritaires. Fiabilité correcte, mais attention à l’embrayage et au volant moteur si usage intensif (remorquage). Quelques versions essence 2.5 d’origine Nissan (reconnaissable à sa cylindrée inhabituelle pour Renault), fiables mais gourmandes.
- Koleos II (depuis 2016) : design plus affirmé, moteurs diesel 1.6 dCi (130 ch), 2.0 dCi (175, 190 ch), boîte CVT X-Tronic pour certaines finitions. Globalement fiable, intérieur plus soigné.
Points d’attention sur Koleos :
- Sur la première génération, vérifier le bon fonctionnement de la transmission intégrale si c’est un 4x4 (coupleur, cardans).
- S’assurer que l’entretien de la boîte CVT (pour la deuxième génération) a été respecté, si votre modèle en est équipé.
- Contrôler l’électronique et le système multimédia, parfois capricieux sur les premiers millésimes.
5. Les bonnes pratiques et vérifications indispensables
Que vous optiez pour une citadine comme la Twingo ou la Modus, un ludospace comme le Kangoo, un SUV Kadjar/Koleos ou un monospace Espace, la clé de la sérénité repose sur :
L’historique d’entretien
- Le carnet doit être complet, les factures détaillées.
- Privilégier des intervalles de vidange plus courts que le maximum préconisé.
Un essai sur route et autoroute
- Écouter le moteur à froid et à chaud, vérifier les fumées, le comportement de la boîte et de l’embrayage (ou du convertisseur/embrayage double si automatique).
Un passage à la valise
- Un diagnostic OBD peut déceler des anomalies de capteurs (FAP, EGR, turbo, etc.) ou des défauts intermittents.
La distribution
- Chaîne ou courroie, assurez-vous qu’elle soit en bon état et remplacée dans les temps (les préconisations Renault sont parfois trop longues à cause des normes marketing).
La boîte de vitesses
- Vérifier les crépitements, à-coups, patinages (EDC, CVT) ou craquements (boîte manuelle).
- Les vidanges de boîte automatique sont essentielles pour sa longévité.
Le profil d’utilisation
- Un 1.5 dCi n’est pas adapté à un usage 100 % urbain : préférez un petit bloc essence si vous roulez peu.
- Un Espace ou un Koleos nécessitent un budget entretien et carburant plus élevés, à prendre en compte.
Conclusion:
Comment faire le bon choix d’une Renault d’occasion ?
Difficile de résumer en quelques mots la fiabilité des différents moteurs et modèles Renault tant la gamme est vaste. Toutefois, quelques lignes directrices se dégagent :
- Le 1.2 TCe : il incarne la principale zone de risque pour les modèles Renault récents, avec ses soucis de surconsommation d’huile et de distribution. Pas de fatalité, mais une attention redoublée est requise lors de l’achat.
- Le 1.5 dCi : bloc diesel phare, il se démarque par une robustesse exemplaire et une frugalité enviable. Parfait pour celui qui avale les kilomètres, sous réserve d’un entretien suivi.
- Les autres moteurs (1.3 TCe, 1.6 dCi, 2.0 dCi, etc.) s’en sortent globalement bien si leur entretien est rigoureux et adapté à l’usage.
- Le choix du véhicule doit correspondre à votre usage. Une Twingo pour la ville, un Kangoo pour son côté utilitaire, un Espace pour la famille nombreuse, un Koleos ou un Kadjar pour ceux qui cherchent un SUV, un Scénic pour les tribus… Réfléchissez à vos besoins réels pour éviter un bloc moteur inadapté (diesel en ville, par exemple).
Enfin, pour tout achat d’occasion :
- Méfiez-vous des offres trop belles : un prix anormalement bas peut cacher un lourd passif (casse moteur, usage intensif).
- Vérifiez les rappels : Renault a communiqué sur divers rappels pour le 1.2 TCe, la distribution ou l’électronique. Assurez-vous que tout est à jour.
- Faites un essai complet et, si possible, un contrôle technique récent et un passage à la valise.
En somme, acheter une Renault d’occasion, qu’il s’agisse d’une Twingo pour la ville, d’un Kangoo pour transporter du matériel, d’un Modus compact, d’un Koleos massif ou d’un Espace familial, n’est pas un pari risqué si l’on respecte quelques précautions basiques. Oui, le 1.2 TCe traîne une réputation sulfureuse, mais les correctifs existent et, si vous trouvez un exemplaire bien entretenu, il peut convenir. Et pour ceux qui veulent une fiabilité éprouvée, le 1.5 dCi reste la valeur sûre, à condition de rouler suffisamment et de respecter les entretiens. Avec ces conseils en poche, vous voilà mieux armé pour choisir la Renault qui vous fera rouler longtemps… sans passer votre temps chez le garagiste !
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